François Hollande a estimé que le président syrien Bachar al-Assad "devait partir"
Intervenu en plein milieu de la conférence de Munich 2016 consacrée à la sécurité, le Président français a réitéré son désir de voir le Président légitime syrien partir, un désir qu'il partage avec les dirigeants de certains pays occidentaux.
" Le désistement est l'unique choix qui reste à Bachar Assad", a affirmé F. Hollande avant de recommander que Moscou cesse de le soutenir.
François Hollande a montré du doigt la Russie, "responsable de la mort des centaines de civils syriens", et "qui devra immédiatement arrêter ses frappes aériennes" contre les positions des "rebelles".
Les déclarations de M. Hollande à Munich interviennent au moment où les forces de l'armée syrienne réalisent de fulgurantes avancées aussi bien dans le Nord que dans le Sud de la Syrie au détriment des miliciens takfiristes qui abandonnent leurs positions les unes après les autres.
Au contraire de la France, l'Iran et la Russie soutiennent le droit du peuple syrien à décider du sort de leur président. Pour Téhéran et Moscou, le fait que le sort de la Syrie ne dépende que de la décision de son peuple est d'une évidence indiscutable.