Des milliers de personnes ont défilé, samedi 22 novembre, à Paris à l’appel d'une large alliance de syndicats et d’associations, pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles.
Par voie de communiqué, les syndicats et associations avaient appelé à cette mobilisation en amont du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes. Le rassemblement parisien a débuté dès 14h place de la République, avant de s’élancer dans les rues avec pour mot d’ordre : « Stop aux féminicides et à toutes les violences patriarcales ».
Les manifestants ont réclamé des moyens publics à la hauteur des enjeux pour protéger les victimes, mettre fin à l’impunité des agresseurs et obtenir des « mesures concrètes » pour parvenir à une égalité réelle entre femmes et hommes. Ils ont souligné l’urgence d’une réponse d’État renforcée face aux violences, qu’elles soient physiques, psychologiques, économiques ou institutionnelles.
À Paris, les députés de La France insoumise (LFI) ont pris part à la manifestation. Une délégation menée par Mathilde Panot s’est jointe au cortège, aux côtés de Sarah Legrain, Sandrine Nosbe, Sophie Chikirou et Gabrielle Cathala.
Cette marche s’inscrit dans la continuité des mobilisations annuelles organisées par une alliance de syndicats et d'associations, qui joue un rôle moteur dans la dénonciation des violences sexistes en France.
Chaque année, plus d’une centaine de femmes sont tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, et plusieurs centaines de milliers déclarent avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles.
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Aux côtés des revendications contre les féminicides et les violences patriarcales, de nombreuses voix se sont élevées en soutien aux femmes palestiniennes, qui comptent – avec les enfants – parmi les principales victimes des attaques israéliennes dans la bande de Gaza.