Le ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué qu'un juge français avait accordé la libération conditionnelle à l'universitaire iranienne Mahdieh Esfandiari, détenue en France pour ses activités pro-palestiniennes.
Le porte-parole Esmaïl Baghaï a fait cette annonce mercredi, affirmant que Téhéran continuerait à poursuivre le cas d'Esfandiari, universitaire iranienne de 39 ans résidant à Lyon, jusqu'à sa libération complète.
« Le ministère des Affaires étrangères poursuivra ses efforts jusqu'à la libération complète de cette compatriote et son retour au pays », a déclaré Baghaï.
Esfandiari, qui vivait en France depuis près de huit ans, a mystérieusement disparu le 1er mars 2025, ce qui a incité sa famille à alerter les autorités iraniennes.
Les suivis consulaires ultérieurs ont révélé que la police française l'avait arrêtée.
La détention d'Esfandiari a été effectuée sous prétexte de son activité sur une chaîne Telegram pro-palestinienne.
Son arrestation a été vivement condamnée par la République islamique d'Iran. Téhéran a déclaré qu'elle était motivée par des considérations politiques et constituait donc une atteinte à la liberté d'expression.
Mardi, le vice-ministre des Affaires étrangères Vahid Jalalzadeh a déclaré que le nom d'Esfandiari avait été mentionné dans le cadre d'un accord d'échange de prisonniers avec la France.
Selon Baghaï, Esfandiari serait transférée de la prison vers une résidence à l'extérieur du centre de détention et y resterait sous surveillance jusqu'à la tenue de son procès.
L'audience pourrait avoir lieu en décembre ou en janvier, a ajouté le responsable.
Le porte-parole a exprimé son optimisme quant à la possibilité d'une libération complète d'Esfandiari, déclarant : « Je suis optimiste et j'espère que cela se produira. »
Il a par ailleurs déclaré que la République islamique d'Iran considère cette démarche de la France comme un geste positif et s'en félicite.