En réunion avec le ministre iranien des Affaires étrangères, le chef du bureau politique du mouvement de résistance islamique palestinien, Hamas, a souligné que tout accord devrait inclure un cessez-le-feu et le retrait de l’armée israélienne de Gaza et de nouvelles conditions sur l’échange des prisonniers.
Hossein Amir-Abdollahian, chef de la diplomatie iranienne, a rencontré mardi soir 13 février, Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement de la Résistance islamique palestinienne, Hamas, a rapporté Fars News.
Les deux parties ont passé en revue les derniers développements politiques concernant la guerre contre Gaza et abordé les efforts diplomatiques de l’Iran visant à mettre fin au massacre du peuple palestinien et à instaurer ses droits, a fait savoir le communiqué du Hamas publié à l’issue de la rencontre.
Amir-Abdollahian et Haniyeh ont souligné les mesures à prendre pour mettre fin aux crimes commis par le régime israélien et à son agression contre la bande de Gaza où l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire est une nécessité absolue.
Haniyeh insiste sur le fait que tout accord devrait inclure un cessez-le-feu et le retrait de l’armée israélienne de Gaza ainsi que sur la conclusion d’un nouvel accord sur l’échange de prisonniers. Il a également affirmé que l’instauration des droits du peuple palestinien et la fin de l’occupation étaient le principe fondamental de la stabilité de la région.
Les propos interviennent alors qu’un haut responsable égyptien a déclaré que les médiateurs dans les négociations entre Israël et le Hamas avaient réalisé des progrès relativement significatifs avant la réunion prévue des représentants du Qatar, des États-Unis et d’Israël au Caire.
À rappeler que le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé hier à Doha, capitale du Qatar, où il a rencontré l’émir du Qatar ainsi que son homologue qatari. La visite, troisième destination de sa tournée régionale, s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques continus et intensifs de l’Iran au cours des quatre derniers mois en faveur du peuple opprimé dans la bande de Gaza où plus de 27 000 personnes ont été tuées depuis le début de l’invasion israélienne le 7 octobre.