Des dizaines de sites Internet israéliens ont été ciblés par des groupes de hackers pro-palestinien au cours des dernières 48 heures.
À l’occasion de la Journée internationale de Qods, des pirates informatiques pro-palestiniens ont mis hors ligne les sites Web de dizaines d’entreprises et d’institutions israéliennes de premier plan en signe de solidarité avec la Palestine et son peuple opprimé qui fait face aux crimes odieux commis par le régime israélien.
Le rapport du journal Israel Hayom affirme que les pirates ont détruit au moins 60 sites Web israéliens au cours des deux derniers jours. Les cyberattaques d’une envergure sans précédent ont provoqué de vastes perturbations dans les territoires occupés, ajoute-t-il.
Le rapport précise que hormis des banques israéliennes, qui ont fait l’objet de cyberattaques le jour de Qods, les sites Web du service international de transport en commun Yango et du Collège privé de droit et de commerce Ramat Gan figuraient parmi les organes israéliens touchés.
Les spécialistes en technologies de l’information soulignent que les méthodes utilisées pour pirater les sites Web étaient nettement plus avancées que celles employées les années précédentes.
Le journal Israel Hayom a en outre noté que les attaques par déni de service distribué (DDoS), au cours desquelles les sites Web sont ciblés en submergeant leurs serveurs avec trop de demandes de connexion, ont rendu de nombreux sites Web indisponibles, les pirates affirmant avoir réussi à prendre le contrôle d’un certain nombre de serveurs et d’ordinateurs de deux systèmes de surveillance de l’approvisionnement en eau.
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Il y a également eu des rapports d’intrusion dans les systèmes de vidéosurveillance de plusieurs installations israéliennes sensibles, avec des slogans et des phrases antisionistes condamnant l’occupation des terres palestiniennes qui ont apparu sur de nombreux sites Internet israéliens.
Le quotidien Yedioth Ahronoth a également rapporté que le groupe de pirates Anonymous Sudan a revendiqué la responsabilité de cyberattaques contre les sites Web de banques israéliennes, notamment Benleumi Bank, Discount Bank et Mizrahi-Tefahot Bank.
Chaque année, le dernier vendredi du mois sacré du Ramadan, des rassemblements mondiaux sont organisés pour commémorer la résistance du peuple palestinien contre Israël et sa lutte pour libérer ses territoires, qu’Israël occupe depuis des décennies.
L’événement annuel est considéré comme une opportunité pour les personnes en quête de liberté à travers le monde, quelle que soit leur religion, d’exprimer leur soutien à la cause palestinienne et de montrer leur colère contre le régime d’apartheid de Tel-Aviv.
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Depuis le début du mois sacré du Ramadan, le régime israélien a imposé des restrictions strictes à l’entrée et à la sortie des Palestiniens vers et depuis les portes de la mosquée Al-Aqsa. Au milieu des tensions accrues avec les fidèles palestiniens, les colons israéliens ont également poursuivi leurs fréquentes incursions et leurs rituels provocateurs sur le lieu saint.
Le 6 avril, au moins 30 roquettes ont été lancées depuis le sud du Liban vers les territoires occupés par Israël en représailles à l’agression israélienne contre Al-Aqsa. Des combattants basés à Gaza ont également tiré plusieurs roquettes en direction des territoires occupés.
Des sources palestiniennes ont déclaré que le Dôme de fer du régime n’avait pas réussi à intercepter la plupart des roquettes de représailles. Suite à l’attaque à la roquette, des avions de combat israéliens ont touché des cibles à l’intérieur de Gaza et des positions du Hamas au Liban.
