Donnant-donnant ou Shahed-129 contre Su-35. Mercredi, le président Poutine a annoncé que les sanctions occidentales avaient rapproché son pays de l'Iran: Et il annoncé cette nouvelle comme une revendication sur la tournure que prend la politique russe depuis l'international sioniste a lancé la guerre contre l’intégrité territoriale de la Russie par Sioniste Zelensky interposé. Peu d'analystes osent le remarqué mais cette oligarchie sioniste russe dont une grosse partie s'est enfui en Israël depuis le début de la guerre tend à être remplacé par des hommes d'affaires patriotes russes qui eux ont choisi le chemin de Téhéran pour venir parler commerce : quelques 350 d'entre eux et pas des moindres sont attendus d'ici les jours à venir à Téhéran. Et c'est à peu près dans le même d'ordre d'idée que les choses commencent à change sous le ciel irano-russe. Aux Shahed-129 que l'Iran instille dans le ciel de l'Europe de l'est quitte à en changer les règles maintenant que les Américains cherchant à le remplir de leur F-16 répond des Su-35 que la Russie est sur le point de livrer aux pilotes iraniens connus pour avoir abattre plus de 400 avions de chasse de Saddam en huit ans de guerre de 80 à 88 du siècle dernier. Et Si les F-35 Adir se trouvait nez à nez avec les Su-35 iraniens? C'est une revue spécialisée en ligne https://www.19fortyfive.com/ qui y revient :
le Kowsar iranien
"Lors du 7ème forum économique de l’Est (EEF) dans la ville russe de Vladivostok, le président russe, évoquant les sanctions économiques de l’Occident contre Moscou à la suite de la guerre en Ukraine, a déclaré qu'il serait impossible d'isoler la Russie et que la Russie résisterait devant des tentatives occidentales d’isoler notre pays ».
Poutine a par ailleurs indiqué : « Nous nous concentrons désormais sans aucun doute sur la construction de nos infrastructures à l'est [de la Russie], la création du corridor nord-sud ainsi que le développement de nos ports en mer Noire et en mer d'Azov. Nous ne l'oublierons pas. Cela crée de nouvelles opportunités pour les entreprises russes d'accéder aux marchés de l'Iran, de l'Inde, du Moyen-Orient et de l'Afrique, ainsi qu'aux ressources de ces pays."
Mais la phase la plus cuisante aura été celle qui a revendiqué le rapprochement Iran-Russe comme un acquis. N'est-ce pas inquiétant? L’Iran et la Russie ont en effet signé de nombreux accords de coopération sur divers plans et s’efforcent de part et d’autre de bénéficier largement des avantages de ces accords. Désormais, l'Occident devra suivre avec souci le développement de la coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine militaire. Récemment, l'un des hauts responsables de l'armée de l'air iranienne a annoncé que les négociations venaient de s'ouvrir entre Téhéran et Moscou sur l'achat par les Iraniens de Su-35. Or si [le plan de vente du Su-35 à l’Iran] se concrétise, ce sera la première fois depuis les années 1990, que l'Iran achète de nouveaux chasseur à un pays étranger. car la dernière fois ce fut dans les années 1990, que l’Iran avait procédé à acheter un escadron de « Su-24 » et deux escadrons de « Mig-29 ». Mais pourquoi le Su-35? il semblerait que l'Iran est en quête des capacités bien particulières et qu'il aurait fait bien son tri.
Le Su-35 a été développé à l'origine pendant l'Union soviétique et a connu plusieurs variantes et générations depuis 1991. La dernière génération de Su-35 a été modernisée pour améliorer son efficacité au combat contre des cibles terrestres, aériennes et de surface. Le consortium aérospatial russe, United Aircraft Corporation (UAC), décrit le Su-35 comme un engin "conçu pour intercepter et détruire toutes les classes de cibles aériennes lors d'engagements aériens rapprochés et à distance, luttant pour la supériorité aérienne ainsi que pour frapper le sol". et des cibles à la surface de la mer, y compris des troupes et des infrastructures terrestres couvertes d'armes antiaériennes et situées à une distance considérable de son aérodrome de base.
Su-35 est un chasseur multi-rôle doté d'une grande maniabilité et d'un chasseur de supériorité aérienne. Il dispose d'un puissant radar à balayage électronique à l'avant, l'Irbis-E, capable de détecter et traquer jusqu'à 30 cibles jusqu'à 400 km de distance. Celui-ci est complété par un radar de queue moins puissant (N-012). Il possède aussi un système de recherche passif, sous la forme d'un capteur optronique (OLS-35) située sur le nez de l'appareil (en forme de boule), qui permet également de repérer des cibles difficilement détectables aux radars.
Alors que cherche l'Iran? Décidément il est enquête de quoi mener des combats du corps à corps dans le ciel, tout en ayant la capacité de manœuvre contre les objectifs au sol ou en mer. Et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour ses adversaires américains ou israéliens dans la mesure où jamais aucune partie n'a tenté des combats aériens contre eux mais que l'Iran le tentera. C'est déjà bien visible à travers ces incidents qui se multiplient dans le golfe Persique où la marine iranienne cherchent pour un oui ou pour un non à prouver qu'elle domine son environnement.
L'acquisition des avions de chasse plus avancés serait probablement un défi pour les États-Unis dans les années à venir. Une armée iranienne mieux équipée et des liens plus étroits avec le Kremlin pourraient rendre les négociations nucléaires beaucoup plus difficiles. Quant aux Israéliens qui craignent déjà des missiles de 2000 km de portée de l'Iran, cela pourrait tout bonnement les pousser à revoir les grandes lignes de leur stratégie aérienne car cela mettra très probablement un terme à l’ère "bombardons et ne craignons rien »