Décidément ce drone qui s’est infiltré depuis le ciel de la Jordanie en Israël au plus fort de la bataille balistique du mois de mai ne cesse de terroriser l’entité surtout que la Jordanie a connu en ces 11 jours de guerre un phénomène inouï, l’assaut des milliers de jeunes jordaniens vers la frontière, sioniste, leur tentative de se rendre en Cisjordanie porter secours aux Palestinien. Le choc fut grand d’autant plus que l’entité se sert du ciel jordanien comme de sa base arrière et qu’une Jordanie anti-Israël cela veut dire la fin de beaucoup de choses. D’où cette crainte sioniste de voir en Jordanie les traces de la Résistance. Mais est-ce le Hezbollah, l’Ira, la Résistance irakienne derrière? Rien n’est moins sûr. La réalité est que même Abdallah II n'y croit plus depuis que le couple US-Israël a tenté de le renverser par prince Hamza interposé.
Les responsables israéliens sont préoccupés par leur frontière orientale avec la Jordanie et la possibilité d'une influence iranienne sur les frontières.
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JNS, un site d'information appartenant au lobby juif aux États-Unis, s’est penché sur « la seule frontière sécurisée d'Israël, qui est celle de la Jordanie », faisant allusion aux propos du ministre israélien des Affaires militaires, Benny Gantz, à la suite des récents affrontements entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. « Benny Gantz a évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours la nécessité de renforcer la “coalition des pragmatiques dans la région”, dont le Royaume de Jordanie est une partie importante. »
Gantz est parti mercredi pour les États-Unis pour discuter de la sécurité régionale avec les responsables militaires et sécuritaires américains, sur fond du récent cessez-le-feu à Gaza.
Dans une interview avec JNS, le colonel Shaul Shay, ancien chef adjoint du Conseil de sécurité israélien, a déclaré que la survie et la stabilité du Royaume hachémite de Jordanie sont une composante importante de la sécurité d'Israël. Shay, actuellement haut chercheur à l’Institut international de la lutte anti-terroriste, était auparavant officier du renseignement du Southern Command.
Il estime que la deuxième raison stratégique de l'importance de la Jordanie pour Israël est son rôle vital dans la « zone de sécurité orientale » d'Israël, qui, au cours des dernières décennies, a su « empêcher la menace iranienne de s'approcher des frontières orientales d'Israël ».
« Étant donné que les États-Unis ont l'intention de se retirer d'Irak, où l'Iran est largement présent, et que l'Iran a une forte présence en Syrie - qu'Israël se bat régulièrement pour la réduire - l'importance de la Jordanie réside dans le fait que ce pays passe aussi sous l'influence de l'Iran, ce sera un développement très destructeur pour la sécurité d'Israël », a précisé Shaul Shay.
« La Jordanie a signé un traité de paix avec Israël et cela n'est pas acceptable pour la République islamique », a-t-il ajouté.
Il a affirmé que « sous un régime différent, la Jordanie peut servir de canal d'influence iranienne en Cisjordanie, et Téhéran peut s’infiltrer en Cisjordanie par la frontière israélo-jordanienne ».
Interrogé sur le règlement de la récente crise diplomatique entre Israël et la Jordanie, le colonel Shay a déclaré que « les relations jordano-israéliennes sont également fortement affectées par les développements israélo-palestiniens ».
« Alors que les tensions avec les Palestiniens s'intensifient et s'aggravent, cela affecte naturellement les relations entre la Jordanie et Israël », a-t-il dit.
Selon certaines estimations, environ 60 % des Jordaniens sont d'origine palestinienne.
Mais, selon ce dernier, les gouvernements israélien et jordanien ont « appris à gérer ces problèmes et à protéger ce qui compte vraiment ».
Il a déclaré qu'Israël devrait aider à reconstruire l'infrastructure de la Jordanie et aider le gouvernement jordanien à maintenir la stabilité interne en réglant ses problèmes.
C’est dans ce contexte qu’en avril de cette année, Israël a annoncé qu'il augmenterait le quota d'eau de la Jordanie au-delà de la quantité stipulée dans l'accord de paix de 1994.
