Israël a eu recours à un robot pour récupérer un sac en plastique vide à la frontière entre le Liban et la Palestine occupée.
Mercredi 15 avril, un drone israélien a pris pour cible un véhicule qui transportait un membre du Hezbollah près de la frontière syro-libanaise. Deux jours après, vendredi 17 avril, des fils barbelés de la frontière ont été coupés dans trois endroits. Le régime israélien n’a pas hésité à en accuser le Hezbollah, mais celui-ci n’a pas encore réagi. Il se peut que le Hezbollah ait voulu envoyer un message à l’adresse des Israéliens : nous sommes prêts à nous infiltrer en Palestine occupée quand on le souhaite.
Dans la foulée, le site d’actualité libanais al-Ahed a publié un enregistrement vidéo (attaché à cette info) et écrit : « Voici le dernier acquis de l’armée de l’ennemi ! Des robots et des snipers pour détruire un seul sac en plastique vide ! »
« L’armée israélienne a eu recours à un robot et des snipers pour récupérer un seul sac en plastique près des fils barbelés de la frontière », indique al-Ahed et d’ajouter : « D’abord, les snipers ont tiré sur ce sac en plastique et quand ils se sont assuré que le sac était vide, un robot l’a récupéré ».
Le ministère israélien des Affaires étrangères a porté plainte contre le Liban auprès du Conseil de sécurité des Nations unies après que les fils barbelés de la frontière eurent été coupés dans trois endroits.
Signe de total désarroi et panique, les Israéliens ont franchi les frontières avec le Liban en s’aventurant dans le village de Wazzani.
Les militaires de l’armée israélienne ont traversé les fils barbelés de la frontière dans le village de Wazzani, au sud du Liban, et y ont laissé une bombe fumigène.
En plus, des avions d’espionnage de l’aviation israélienne ont multiplié, pendant les derniers jours, leurs vols au-dessus de Beyrouth, capitale libanaise, et de Bekaa.
Samedi 18 avril, un navire de guerre israélien a violé l’espace maritime du Liban en contradiction avec la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui contraint Israël de mettre fin à ses agressions aériennes, maritimes et terrestres nuisant à la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban.