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Le discours de Nasrallah perturbe les équations d’Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un char de l’armée israélienne. (Photo d’archives)

Alors que le régime israélien se préparait depuis des mois, en organisant des exercices militaires pour une attaque de grande envergure contre la Résistance, il vient de déclarer qu’une opération contre la bande de Gaza serait une solution de dernier recours. Qu’est-ce qui a fait renoncer Israël à une telle attaque ?

Suite à des allégations israéliennes sur le tir de quatre missiles vers les colonies proches de la bande de Gaza, l’armée israélienne a déployé son système de défense aérienne, le Dôme de fer, sur tout le territoire palestinien occupé et, dans la foulée, le Premier ministre Netanyahu a discuté de la situation sécuritaire lors d’un débat avec son adversaire politique Benny Gantz, ancien chef d’état-major de l’armée israélienne.

Le ministre israélien du Logement, Yoav Gallant, a indiqué par ailleurs que la guerre avec Gaza serait une solution de dernier recours, ajoutant que le Hamas n’était pas intéressé par une escalade de la situation, mais que certains « jouaient avec le feu » en son nom.

Un autre membre du cabinet israélien, Amir Ohana, qui est actuellement le ministre de la Justice, a dit qu’Israël n’avait pas de solution magique pour arrêter les missiles venant de la bande de Gaza. Il a ajouté qu’il était peu probable à l’heure actuelle qu’Israël ait recours à l’option militaire contre le Hamas.

Les propos des membres du cabinet israélien ainsi que le ton adopté par les médias israéliens montrent que Tel-Aviv préférerait éviter une escalade des tensions à Gaza. La question est de savoir pourquoi Israël, qui se préparait jusqu’à la semaine dernière pour une opération à grande échelle contre la résistance palestinienne, déclare désormais qu’une opération militaire serait une solution de dernier recours pour Israël ?

Les observateurs estiment que le discours de ce dimanche 25 août du Secrétaire général du Hezbollah, lors duquel il a menacé directement Israël, est la principale raison de la marche arrière de Tel-Aviv.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV