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USA : réunion secrète consacrée à l’intervention miliaire au Venezuela

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président colombien Ivan Duque (C), le vice-président américain Mike Pence (D) et Juan Guaido au ministère des Affaires étrangères de la Colombie à Bogota le 25 février 2019. ©France 24

Un groupe de réflexion américain a organisé une réunion secrète pour évaluer la faisabilité de « l'action militaire au Venezuela ». Étaient présents à cette réunion, des personnalités militaires et civiles américaines et sud-américaines de très grande importance.

Max Blumenthal, journaliste d'investigation du journal russe Russia Today a annoncé que le groupe de réflexion « Centre d'études stratégiques et internationales » (CSIS) a organisé une réunion secrète au Venezuela au cours de laquelle des responsables américains et sud-américains ont discuté de « l'utilisation de la force militaire » au Venezuela.

Le site d'information portail Grayzone, a publié pour la 1re fois samedi deux rapports qui donnent quelques détails sur cette réunion secrète.

Par la suite, Blumenthal a accédé à la liste des personnes ayant participé à cette table ronde appelée « Évaluation de l'utilisation de la force militaire au Venezuela » organisée par le groupe de réflexion américain du Centre des études stratégiques et internationales.

Selon le rapport, cette table ronde a eu lieu le 10 avril.

Blumenthal qui a eu des entretiens avec certains des membres présents à la réunion a rapporté à RT, hier, dimanche : « les participants étaient très angoissés par le fait qu'un média connaisse l'existence d'une telle cérémonie. C'était une réunion de très haut niveau et il y avait essentiellement des personnalités importantes venues de Washington pour tracer pour Trump la politique à mener au Venezuela et ces personnes voulaient garder au maximum secrètes les informations relatives à la réunion ».

« Cela montre que les options militaires font actuellement l'objet d'une enquête sérieuse et que, dans l'ensemble, les mécanismes jusque-là mis en œuvre par Trump ont apparemment échoué ».

Selon le rapport, d'anciens et actuels responsables militaires et civils américains et sud-américains, des représentants de l'Agence américaine pour le développement international et de l'Organisation des États américains ainsi que des analystes de divers groupes de réflexion étaient présents à ce panel secret.

Selon certaines informations, de nombreuses marionnettes proposées par le chef de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido étaient également présentes à la réunion.

Juan Guaido s’est autoproclamé président du Venezuela le 3 février 2012 et l’administration américaine l’a reconnu en tant que telle en moins d’une demi-heure.

Depuis lors, Trump a imposé de multiples sanctions économiques et politiques sur le président élu du Venezuela, Nicolas Maduro.

Ce n'est pas la première fois que des efforts américains sont déployés pour lancer une action militaire contre le Venezuela. Un peu plus tôt, le président brésilien Jaïr Bolsonaro a explicitement annoncé son intention de travailler avec les États-Unis pour créer un gouffre au sein de l'armée vénézuélienne afin de déposséder Maduro du pouvoir.

Par la suite, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, lors de son voyage en Amérique latine, a insisté sur les sanctions américaines contre ce pays et sur le fait qu’il ne renoncerait pas à la bataille US à mener au Venezuela.

Récemment, le département du Trésor américain a annoncé avoir ajouté plusieurs sociétés et navires sur la liste des entités à sanctionner pour cause du Venezuela, sous prétexte de liens supposés entre ces derniers et le gouvernement vénézuélien. Une liste est publiée sur le site du Trésor et figure parmi ces entités, trois sociétés libériennes et une italienne.

Malgré le fait que les États-Unis et nombre de leurs alliés tentent de renverser Maduro, la Russie, l'Iran et Cuba continuent de soutenir ce président élu par le peuple vénézuélien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV