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Al-Nosra transporte des bonbonnes de chlore à Khan Cheikhoun

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Armes chimiques. ©AFP

Le chef du Réseau syrien des droits de l’homme a annoncé que les terroristes du Front al-Nosra (rebaptisé Hayat Tahrir al-Cham) avaient transporté des bonbonnes de chlore à Khan Cheikhoun dans le gouvernorat syrien d’Idlib.

Ahmad Kazem, chef du Réseau syrien des droits de l’homme a confié à l’agence de presse russe Sputnik, que les Casques blancs, affiliés à al-Nosra avaient installé des caméras dans des hôpitaux pour y mettre en scène de nouvelles provocations.

Selon ce dernier, des préparatifs quant à la mise en scène de nouvelles attaques chimiques seraient en cours dans la ville syrienne de Khan Cheikhoun.

« Des terroristes du Front al-Nosra, à l’aide de Casques blancs, auraient transporté des bonbonnes de chlore de Jisr al-Choghour à Khan Cheikhoun, dans le sud du gouvernorat d’Idlib », a affirmé Ahmad Kazem.

« D’après les informations dont nous disposons, il y a environ 10 jours, des bonbonnes de chlore ont été transportées de Jisr al-Choghour à Khan Cheikhoun, dans le sud du gouvernorat d’Idlib. Le transport a été effectué sous la coordination et l’interaction des Casques blancs et du Front al-Nosra », a-t-il indiqué.

Il a notamment ajouté que des bonbonnes avec la substance toxique avaient été transportées dans deux ambulances.

« Selon certaines informations, il est envisagé d’avoir recours à ces bonbonnes contre des civils dans cette région où autre part. Nous disposons d’informations selon lesquelles les membres des Casques blancs ont installé des équipements pour des photos et des vidéos dans des hôpitaux afin de filmer dans le futur des civils blessés pour la provocation », a rajouté Ahmad Kazem.

Dans ce contexte, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré le 31 janvier que Moscou était préoccupé par le fait que les terroristes poursuivaient leurs tentatives de mettre en scène un recours aux armes chimiques contre les Syriens.

Sans aucun document à l’appui, les pays occidentaux ont accusé, à plusieurs reprises, Damas d’avoir utilisé du gaz chlore. La diplomatie russe a qualifié de sans fondement ces allégations et le ministère syrien de la Défense, tout en rejetant ces accusations, les a qualifiées de rumeurs.

Cependant, le ministère russe de la Défense a averti, à maintes reprises, que des terroristes et des Casques blancs étaient en train de projeter une attaque chimique en Syrie afin de l’attribuer au gouvernement de Bachar al-Assad et de contraindre les Occidentaux à réagir.

La dernière attaque chimique des terroristes remonte à novembre 2018. Selon le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, les groupes terroristes déployés à Idlib avaient attaqué le nord-ouest d’Alep par des obus de 120 mm contenant des matières chimiques. Cette attaque avait provoqué 46 cas intoxications, dont 8 enfants.

Les Casques blancs se sont fait connaître après la diffusion de vidéos dans lesquelles leurs éléments sauvent des civils ensevelis sous des décombres en Syrie. Cependant, on trouve également des vidéos montrant des membres de cette même organisation en train de tourner des images mises en scène. Le ministère russe des Affaires étrangères a estimé que les activités des Casques blancs faisaient partie de la campagne visant à discréditer les autorités et les militaires syriens.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV