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Président du Niger : la France a décidé de mener une guerre totale contre nous

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Abdourahamane Tiani, président du Niger. ©X

Lors de sa visite aux camps des zones de défense n°3 et n°6 dans la région de Maradi, le président du Niger, Abdourahamane Tiani a rendu hommage aux efforts des Forces de défense et de sécurité de son pays et a évoqué des manœuvres sournoises occidentales visant les infrastructures pétrolières nigériennes.

En présence des militaires, il a rendu hommage aux efforts des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui ont valu « un temps d’accalmie » au peuple nigérien, le chef de l’État a pointé des manœuvres sournoises planifiées par la France contre le pays, et en particulier dans la zone frontalière entre Katsina et Gobir, visant les installations d’hydrocarbures.

« C’est une guerre totale que la France a décidé de nous livrer, parce que nous avons choisi de prendre notre destin en main », a accusé le président nigérien, ajoutant qu’« aucune puissance étrangère ne versera son sang pour défendre les Nigériens : c’est aux Nigériens eux-mêmes de protéger leur terre ».

Le président Tiani a salué les sacrifices des FDS face aux menaces et aux agressions des groupes armés, démontrant que le Niger ne cédera aucun millimètre de son territoire.

Dans sa tournée à travers le pays, notamment à Arlit, Zinder et Dosso, le chef de l’État a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les forces armées.

« Derrière chaque soldat se tiennent son épouse et l’ensemble du peuple nigérien. L’État continuera à vous soutenir pour que vos missions connaissent de plus en plus de succès », a-t-il affirmé, assurant que l’État continuera à soutenir pleinement les forces déployées, non seulement par la fourniture d’équipements et de formation, mais aussi par l’accompagnement moral et institutionnel.

Plus tôt en novembre, le président du Niger, Abdourahamane Tiani, avait condamné le soutien apporté aux groupes armés dans le Sahel par les pays occidentaux. Il avait fait cette déclaration lors d’une visite au camp militaire Agali, dans la région de Dosso. Il avait accusé des puissances occidentales, dont la France, de mener une guerre indirecte contre la Confédération des États du Sahel (AES). Il avait à l’époque évoqué un vaste complot impliquant des États voisins, des services de renseignement étrangers et des parties internationales, œuvrant pour faire échouer le projet confédéral sahélien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV