Selon un journal libanais le mouvement de la Résistance islamique, Hezbollah, surveille strictement tous les passages par lesquels les terroristes opérant à Idlib en Syrie pourront s’infiltrer au Liban. « Les services de sécurité ont récemment arrêté plusieurs terroristes qui avaient l’intention d’entrer dans le territoire libanais », précise Al-Akhbar.
Les services de sécurité libanaise ont récemment interpellé un certain nombre d’hommes armés qui sont entrés au Liban depuis la ville syrienne d’Idlib et actuellement ils sont interrogés », lit-on dans le journal libanais, Al-Akhbar.
Selon le journal, le Hezbollah libanais surveille minutieusement tous les endroits qui pourraient servir de porte d’entrée à des terroristes depuis Idlib.
« Le Hezbollah profite de sa présence à Homs, à Qousseir et dans les régions avoisinantes situées le long des frontières nord et nord-ouest de la Syrie pour mettre un terme à toutes les failles de sécurité en provenance de Syrie et barrer la route à la fuite des terroristes. Simultanément à l’intensification des agissements des groupes terroristes en Syrie et à l’évacuation de leurs éléments vers le Liban voisin, le Hezbollah surveille minutieusement ces zones frontalières », lit-on sur les colonnes du journal précité.
Selon Al-Akhbar des individus ont été arrêtés après s’être infiltrés sur le territoire libanais depuis Idlib et des liens entre ces intrus et les terroristes en action en Syrie ont été prouvés. Ces infiltrations ne semblent pas être dues au hasard dans la conjoncture où la libération de la province d’Idlib par l’armée syrienne marquera la défaite du plan occidental en Syrie.
« Cette mise en alerte du Hezbollah était définitive alors que les attentions sont focalisées sur Idlib afin d’en reprendre le contrôle. La disposition du Hezbollah à surveiller les moindres agissements des terroristes s’avère plus que jamais nécessaire après l’entente russo-turque destinée à contrôler conjointement Idlib et à y créer une zone démilitarisée », affirme le journal.
« Nous avons décidé de créer le long de la ligne de contact, à partir du 15 octobre de cette année, une zone démilitarisée de 15 à 20 km de large », a déclaré le président russe à l’issue d’une rencontre avec son homologue turc dans la station balnéaire russe de Sotchi.
« Des unités de l’armée turque et de la police militaire russe contrôleront cette région », a-t-il poursuivi, ajoutant que les armes lourdes de tous les groupes terroristes devraient être évacuées de la zone, située dans le nord-ouest de la Syrie, d’ici le 10 octobre.
