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La France a une nouvelle fois menacé la Syrie d’intervenir militairement

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Ghouta-est, en Syrie. ©Al-Alam

En poursuivant le scénario consistant à accuser le gouvernement syrien d’avoir utilisé des armes chimiques, le président français a de nouveau menacé Damas de l’attaquer militairement.

En répétant, ce lundi 12 mars, les précédentes allégations de l’axe arabo-israélo-occidental sur l’utilisation par la Syrie d’armes chimiques, Emmanuel Macron, président français, a menacé d’intervenir militairement en Syrie, a rapporté Mehr News, citant Reuters.

Emmanuel Macron, président français. ©EPA

Avant la réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie, Macron avait déclaré que la France était prête à mener une attaque contre tout pays ayant utilisé une attaque chimique.

« Le jour où nous aurons trouvé, avec nos partenaires américains, des preuves irréfutables démontrant que la Syrie a passé la ligne rouge, à savoir que Damas aurait utilisé des armes chimiques contre son peuple, nous ferons le nécessaire comme les Américains l’ont fait il y a quelques mois », a averti Macron.

Alors que le gouvernement syrien avait déjà annoncé, auparavant, que les Occidentaux avaient lancé une campagne propagandiste pour accuser Damas d’avoir utilisé du gaz toxique dans la Ghouta orientale, dans le but de se créer un prétexte pour intervenir militairement.

Les fausses déclarations de Macron interviennent alors l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) avait confirmé ces dernières années le démantèlement total de l’arsenal chimique par Bachar al-Assad.

Pour rappel, en vertu de son accord conclu en 2013 avec l’OICA, le gouvernement syrien a détruit son arsenal chimique sous la supervision même des inspecteurs de cette organisation.

Selon les médecins, les symptômes sont similaires à ceux des victimes d'une attaque chimique mais la nature du gaz toxique n'a pas encore été déterminée. ©AFP

Il y a un an, des sources d’informations de l’opposition avaient fait part d’une attaque chimique qui aurait eu lieu dans le sud d’Idlib. Plus de 80 personnes pour la plupart des femmes et des enfants ont été tuées dans cette attaque. Suite à cet incident, la flotte américaine a tiré « en représailles » 59 missiles Tomahawk sur la base aérienne d’al-Chaayrate, dans la province de Homs.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV