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Netanyahou salue "Jimmy" de loin

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président Jimmy Morales et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le 28 novembre 2016. ©AFP

Israël saura-t-il venir au bout du tollé qui le vise depuis l'annonce choc de Trump? Tel-Aviv a bien compté sur le "facteur de fatigue" des palestiniens et des musulmans pour avoir gain de cause. Or rien n'est moins sûr.

Les responsables israéliens disent négocier avec au moins 10 pays du monde pour les convaincre de déménager leurs ambassades à Qods. Mais la tâche s'avère bien ardue. 

La vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, a déclaré qu’Israël était en contact avec "au moins dix pays pour le transfert de leurs ambassades à Jérusalem (Qods)", sans toutefois préciser lesquels, signe que Tel Aviv n'est pas du tout sûr des promesses "en l'air" que ses alliés occidentaux pourraient lui faire.

Jimmy Morales, le 17 octobre 2017, à Guatemala. ©AFP

En quête effréné de soutien, Israël en est donc à se contenter de peu, de très peu: après les États-Unis, le président guatémaltèque Jimmy Morales a décidé en effet de transférer à Qods l’ambassade de son pays, décision qui a été saluée lundi, comme il le faut, par le Premier ministre israélien, passé maître en l'art de la démesure.

Mais est-ce une véritable conquête que d'avoir le soutien du président du Guatemala ?

Secrétaire général du Front de convergence nationale, parti composé de militaires inquiets des enquêtes menées sur les crimes de la guerre civile (1960-1996), Jimmy Morales renvoie aux relations de 70 ans Guatemala/Israël. Cet acteur de cinéma, élu en 2016 à la présidence, est de plus en plus critiqué pour les fonds douteux qui ont financé sa campagne. Sur la liste des soutiens d'Israël figurent aussi des États peu ou pas connus comme la Micronésie, Nauru, Palau et les îles Marshall. 

Israël devra par contre vaincre de sérieuses résistances: des 193 pays composant l’Assemblée générale de l’ONU, 128 ont voté pour la résolution condamnant la décision américaine, dont des pays alliés des États-Unis comme la France et la Grande-Bretagne. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV