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Majed Faraj: le Hamas ne se désarmera pas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Majed Faraj (C) en visite à Gaza, le 18 novembre 2017. ©SAFA

Majed Faraj, chef du Service de sécurité préventive, la branche d’élite des renseignements de l’Autorité palestinienne, a rencontré, ce 19 novembre à Gaza, les leaders du Hamas, le mouvement de la Résistance palestinienne.

« Le Hamas ne se désarmera pas, a-t-il déclaré. Tant qu’un État palestinien indépendant ne sera pas mis sur pied, le peuple palestinien recourra à l’arme de la Résistance, qui deviendra celle de l’armée nationale de l’État palestinien avec Qods pour capitale. »

Au Caire, les deux parties ont insisté sur le dialogue national, ainsi que sur le respect de l’accord de réconciliation nationale et son amendement.

La rencontre de Majed Faraj avec les chefs du Hamas a porté sur la question palestinienne, les dernières évolutions régionales et le soutien apporté par certains pays arabes à Israël.

Après deux jours de négociations, le mouvement palestinien Hamas et le Fatah ont signé le 12 octobre dernier au Caire un accord de réconciliation destiné à mettre fin à une décennie de déchirements, en se laissant deux mois pour résoudre les problèmes. L’accord prévoit, selon le texte officiel publié par l’agence palestinienne de presse Wafa, la mise en œuvre de mesures visant à permettre au gouvernement de réconciliation nationale d’exercer ses fonctions et d’assumer entièrement les responsabilités qui sont les siennes dans la gestion des affaires de la Bande de Gaza et en Cisjordanie, dans un délai maximum fixé au premier décembre, tout en s’employant à éliminer toutes les entraves résultant de la division.

Par ailleurs, en vertu de cet accord, tous les employés dans la bande de Gaza devraient se voir restituer leurs salaires d’ici février 2018. Le contrôle des points de passage frontaliers est remis à partir du 1er novembre au gouvernement d’entente nationale. 3 000 policiers palestiniens devraient aussi être déployés dans la bande de Gaza et le long des frontières avec l’Égypte et le régime d’Israël.   

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SOURCE: FRENCH PRESS TV