Les services de renseignement turcs (MIT) en coopération avec le Mossad israélien ont mené, tout au long de ces dernières années, de vastes activités afin de séparer le Hamas du courant de la Résistance, mais les victoires de l’an dernier de la Résistance, grâce à l’Iran et le Hezbollah en Irak et en Syrie, ont inversé la donne.
Dans ce contexte, lors du scrutin du Conseil du Bureau politique du Hamas composé de 19 membres, 17 combattants et 2 technocrates ont été élus.
Auparavant, le Bureau politique du Hamas présidé par Khaled Mechaal avait pris distance, petit à petit, de la ligne de Résistance et s’est rapproché de la Turquie et du Qatar et au sujet de la Syrie, il a pris des positions similaires à ces deux pays.
Toutefois, lorsque le Hamas a réalisé que les affrontements entre Daech et le Front al-Nosra (rebaptisé Front Fatah al-cham) étaient en faveur d’Israël, il a essayé d’être passif et de rester silencieux. Ensuite, il a annoncé qu’il ne s’ingérerait pas dans le conflit interne d’un pays arabe.
Ce faisant, la situation des Palestiniens s’est dégradée, car contrairement au Hamas, les pays arabes et la Turquie n’avaient d’autres soucis que de l’emporter sur le gouvernement syrien.
Ils ont retiré la question palestinienne de leur ordre du jour et sont allés trop loin pour la marginaliser.
Mais, la pression des forces combattantes du Hamas sur leur leader est montée d’un cran, ce qui a contraint Khaled Mechaal à quitter le pouvoir.
Ensuite, le vote sur l’élection de nouveaux membres du Bureau politique du Hamas a eu lieu après quoi Ismaël Haniyeh a été élu comme chef du Bureau politique et 16 autres combattants du Hamas ont pu en devenir membres.
Ceci témoigne du fait que le Hamas a retrouvé sa place d’antan sur le front de la Résistance.
