Le président français Emmanuel Macron a pris part, le dimanche 16 juillet, à un point de presse conjoint avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, en visite à Paris.
Au cours de son discours, le président français a réaffirmé que c’était bien la France qui avait organisé la rafle du Vel’ d’Hiv’ en juillet 1942 et la déportation de milliers de juifs. Le chef de l’État a souligné que « pas un seul Allemand » n’avait participé à l’organisation de cette rafle, il a aussi considéré qu’antisionisme et antisémitisme étaient une seule et même chose. Il a estimé que l’antisionisme était « une forme réinventée » de la haine à l’égard des juifs. Sachant que la question du rapport entre l’antisionisme, qui signifie la contestation de l’établissement d’un État juif en Palestine, et l’antisémitisme, fait débat depuis de nombreuses années, Emmanuel Macron semble donc avoir tranché. « Nous ne céderons rien », a-t-il martelé.
Alors plus d’étonnement quand il appelle le Premier ministre israélien par son surnom: « Cher bibi ».