Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a averti mercredi qu’environ une centaine de milliers de civils étaient pris au piège des attaques des forces soutenues par les États-Unis à Raqqa dans le nord de la Syrie.
Et ce, alors que les miliciens pro-US se battent pour reprendre à Daech la ville de Raqqa.
« Le vaste bombardement de Raqqa, durant ces 3 dernières semaines, a beaucoup effrayé les habitants de cette ville qui n’ont pas de refuge », a déploré Zeid Ra'ad Al Hussein, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, dans un communiqué.
Le 28 mai, le ministère russe des Affaires étrangères a envoyé pour la énième fois 2 lettres à l’attention du secrétaire général et du président du Conseil de sécurité des Nations unies, leur demandant de mettre fin aux opérations de la coalition illégale américaine et au massacre des Syriens par cette coalition, a rapporté l’agence de presse iranienne IRNA.
Les États-Unis et certains de leurs alliés ont formé en août 2014, sans l’aval des Nations unies ni coordination avec le gouvernement syrien, une coalition sous prétexte de lutter contre Daech.
Cette coalition a jusqu’à présent tué ou blessé plusieurs Syriens innocents dans les provinces d’Alep, de Raqqa et de Deir ez-Zor et détruit les infrastructures de ce pays.
Les avions de combat de la coalition américaine ont tué ce mercredi 28 juin plus d’une quarantaine d’habitants, pour la plupart des femmes et des enfants, dans le village d’al-Dabalan dans la province de Deir ez-Zor.
Ces avions avaient tué la veille 42 civils dans la ville d’al-Mayadine, également dans la province de Deir ez-Zor.
Le jeudi 25 mai 2017 au soir, les avions de cette coalition ont bombardé un bâtiment résidentiel de 4 étages dans la même ville, tuant 35 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants.
Le 16 mai 2017, ils ont tué 31 personnes dans la ville de Boukamal dans la province de Deir ez-Zor et un jour plus tôt 22 habitants dans le village d’al-Akirchi à l’est de Raqqa.