Un porte-parole de l’armée israélienne a tenu à faire allusion aux tirs de missiles contre les positions de Daech à Deir ez-Zor dans l’est de la Syrie, par le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) en représailles aux attentats de Téhéran revendiqués par Daech, reconnaissant que les attaques iraniennes avaient asséné un coup dur au groupe terroriste.
Sur son compte Twitter, Avikhai Deraai, porte-parole de l’armée israélienne, a écrit : « Cette semaine, l’Iran a tiré des missiles sol-sol en direction des positions de Daech en Syrie, lui infligeant de lourds dégâts. »
Il a déclaré que les intérêts des pays arabes sunnites constituaient des occasions pour Israël, avant de dire que l’Iran et l’axe chiite représentaient une menace centrale pour la stabilité de la région et le danger principal pour Israël.
Plus loin dans ses propos, ce haut responsable de l’armée israélienne a prétendu que si le monde voulait éloigner l’ombre de la guerre qui planait sur le Moyen-Orient, il devrait contrer l’influence iranienne dans la région.
« L’Iran est la source des aides d’ordre militaire et en armements aux groupes terroristes dans la région et dans d’autres points du monde », a-t-il encore prétendu.
Son aveu concernant l’efficacité des tirs de missiles du CGRI sur les positions de Daech en Syrie intervient alors que les autorités israéliennes, dont le commandant du chef d’état-major de l’armée et le chef du renseignement de l’armée, avaient préalablement essayé de minimiser ces attaques.
La prise de position de ce porte-parole militaire israélien, qui d’ailleurs semble être clairement en faveur de l’Arabie saoudite, intervient deux jours après le coup d’État qui a écarté du pouvoir le prince héritier saoudien, Mohammed ben Nayef au profit du prince israélophile Mohammed ben Salmane. Le coup de force, qui a provoqué un séisme au sein de la famille royale saoudienne, a été chaleureusement accueilli par le président américain et par le régime de Tel-Aviv.
Ce vendredi, plusieurs journaux israéliens, dont The Jerusalem Post et Maariv, ont fait état de rencontres régulières secrètes qui se sont déroulées ces deux dernières années entre Mohammed ben Salmane et les autorités israéliennes.