Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a accusé les États-Unis d’avoir donné leur feu vert à un coup d’État dans ce pays.
« Les États-Unis et notamment le département d'Etat, ont donné leur feu vert et leur approbation à un processus putschiste effronté, en vue d'une intervention au Venezuela », a ainsi affirmé le président vénézuélien mardi soir, dans son palais de Miraflores, à Caracas, lors d'une réunion diffusée à la radio et la télévision.
En effet, cette accusation intervient après que le porte-parole du département d'État américain, Mark Toner, s'est ingéré dans les affaires intérieures du Venezuela et a osé adresser une sévère mise en garde aux responsables de Caracas concernant les manifestations de l'opposition.
Plus loin dans ses propos, le président Maduro s'en est violemment pris au président du Parlement, Julio Borges, disant qu'il devrait être poursuivi pour appel au coup d'État.
« Ce que Borges a fait aujourd'hui constitue une violation de la Constitution et, pour ce fait, il doit être poursuivi », a réitéré le président vénézuélien.
Par ailleurs, les manifestations antigouvernementales se sont poursuivies, mercredi 19 avril, où au moins trois personnes ont été tuées.
Selon Reuters, trois personnes, deux civils et un militaire, ont été tuées mercredi pendant les affrontements entre les opposants et les partisans du président Nicolas Maduro.
Les anti-Maduro ont appelé à de nouveaux rassemblements ce jeudi 20 avril.