Malgré l’attentat de samedi 15 avril près d’Alep, l’armée syrienne reprend ses opérations d’évacuation des villes assiégées par les groupes rebelles.
L’attentat à la camionnette piégée contre des bus transportant des personnes évacuées des deux localités chiites de Foua et Kefraya, près d’Alep, a fait au moins 118 morts.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a annoncé ce dimanche qu’étant donné la situation critique dans laquelle se trouvent plusieurs dizaines de blessés, le bilan des morts pourrait s’alourdir.
L’évacuation des localités assiégées s’inscrit dans le cadre d’un accord conclu mi-mars entre Damas et les groupes rebelles anti-Assad, selon lequel 16 000 habitants devraient être évacués des localités assiégées à l’ouest d’Alep et dans le Rif de Damas.
Aucun groupe terroriste n’a encore revendiqué l’attentat de samedi, mais selon les indices, Daech pourrait se trouver derrière l’attaque.
L’Iran a dénoncé un « acte terroriste honteux des takfiristes » et présenté ses condoléances au peuple et gouvernement syriens. Après 6 ans de conflit en Syrie, on déplore plus de 470 000 morts parmi les civils.