Le chef du courant Sadr a estimé probable que la décision de Trump de frapper une base syrienne dans la province de Homs soit une autorisation implicite de sa part pour étendre la zone d’action de Daech dans d’autres régions.
Selon la chaîne russe RT, Moqtada Sadr a critiqué les États-Unis pour le tir de missiles sur la Syrie, auquel ils ont procédé dans la nuit du 6 au 7 avril. Sadr a surtout mis en garde les Américains, en disant qu’ils devaient veiller à ne pas répéter leurs erreurs du Vietnam en Syrie.
Dans un communiqué, le leader du courant Sadr a précisé :
« L’intervention militaire américaine en Syrie ne sera nullement efficace. En Irak, aussi, les États-Unis ont annoncé avoir pris pour cible Daech, alors que le terrorisme existe toujours dans ce pays […]. À mon avis, de telles décisions ne font qu’entraîner la région dans la conflictualité. »
Moqtada Sadr a également reproché aux États-Unis leur attitude ambivalente, « consistant à massacrer les civils à Mossoul en Irak et à condamner, dans le même temps, l’attaque chimique sur Idlib en Syrie ».