Le ministère russe de la Défense a souligné que la situation actuelle de la Syrie ressemblait beaucoup au dossier chimique irakien en 2003.
Le ministère russe de la Défense a affirmé aujourd’hui, samedi 8 avril, que le Pentagone et le département d’État américain n’étaient pas parvenus à prouver l’existence d’armements chimiques dans la base aérienne de Shayrat visée dans la nuit du 6 au 7 avril par des missiles américains.
Selon ce rapport, dans l’optique de Moscou, l’envoi d’experts internationaux est le seul moyen permettant d’avoir accès à des témoignages sur l’emploi présumé d’armes chimiques dans la base aérienne syrienne prise pour cible par les États-Unis.
Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, a souligné que 24 heures après les tirs de missiles US en direction de la base de Shayrat à Homs, ni le Pentagone, ni le département d’État n’avaient pu présenter de preuves suffisantes sur l’existence d’armements chimiques dans cette base syrienne.
« Des dizaines de représentants des médias, de politiciens locaux, de pompiers et de policiers se sont rendus sur place. Aucun armement présent sur cette base ne contenait de matière chimique. Aucun visiteur n’a utilisé de masques à gaz. Ils vont bien », a poursuivi Igor Konachenkov.