C'est un non radical pour Human Rights Watch (HRW) qui a mis en garde contre l'exécution imminente de deux jeunes prisonniers politiques à Bahreïn.
Mohamed Ramadan et Husain Ali Moosa, deux prisonniers politiques à Bahreïn risquent d'être exécutés très prochainement et ce alors que le régime de Manama n'a pas mené d'enquête transparente sur la torture de ces deux prisonniers, a annoncé cette ONG.
"L'exécution de trois prisonniers, le 15 janvier 2017, a renforcé les inquiétudes sur l'aval que donnera le roi de Bahreïn à l'application de la peine de mort contre ces deux prisonniers politiques qui sont accusés d'être impliqués dans une explosion perpétrée en février 2014", a ajouté HRW dans un communiqué.
L'ONG internationale affirme que les condamnations de ces détenus politiques ont été prononcées sur la base d'aveux obtenus sous la torture et que ces derniers s'étaient ensuite rétractés.
Joe Stork, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch a déclaré que Bahreïn ne doit exécuter en aucun cas, deux autres jeunes hommes, car il y a de fortes raisons de penser que leurs aveux ont été arrachés sous la torture.
Par ailleurs, le procès de Nabil Rajab, militant bahreïni de renom, a repris ce lundi 23 janvier devant un tribunal de Manama qui a fixé une nouvelle audience pour le 21 février.
Le parquet a présenté un rapport dans lequel il a prétendu avoir eu accès à l'ordinateur et aux téléphones portables de ce dernier. Il a donc confirmé les accusations formulées à l'encontre de Nabil Rajab après l'examen de son compte Twitter.
Mais, la défense a nié toute responsabilité de M. Rajab pour ces tweets, postés durant son incarcération.