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Lavrov défend Haftar

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Daech contrôle des localités pétrolifères en Libye (Photo d'illustration)

Le général libyen Haftar semble avoir bien séduit les dirigeants de Moscou lors de sa récente visite en Russie. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a affirmé vendredi que le sort de la Libye devra concerner toutes les fractions politiques libyennes dont celle que dirige le commandant en chef de l'armée, le général Haftar. 

Selon Russia Today qui rapporte cette information, Lavrov a demandé à ce que toutes les parties libyennes soient exhortées à trouver une solution à la crise. Le ministre russe a tenu ces propos à la sortie de ses entretiens avec Paolo Gentiloni, son homologue italien. " Au cours des pourparlers inter-libyens qui ont débouché sur l'accord de Skhirat, la Russie insistait pour qu'il y ait une clause qui permette une extension des termes à toutes les fractions libyennes, y compris au parti du général Haftar". 

Le général Haftar s'est rendu à Moscou et a été informé de notre position. Haftar devra faire partie de l'accord, a dit Lavrov, visiblement décidé à faire entendre le mécontentement du Kremlin face à la position occidentale. " La Russie continuera de préserver ses relations avec le chef du gouvernement d'unité nationale ainsi qu'avec le président du parlement", a-t-il poursuivi. 

Face aux réticences occidentales vis-à-vis de Haftar, Lavrov a rappelé que le règlement de la crise en Libye est une nécessité car sans ce règlement la crise de l'immigration ne pourra pas être réglée". 

L'ex-général de l'armée du colonel Kadhafi, Khalifa Haftar se trouve à la tête de l'armée libyenne depuis l'effondrement de la Libye en 2011, conséquence directe de l'intervention militaire de l'Otan. 

Proche du président Al-Sissi, Haftar a tenté de rallier le Kremlin à sa cause. Il a demandé aux Russes de participer directement à la guerre qu'il a lancée contre Daech dans les régions pétrolifères libyennes. Le gouvernement d'union nationale prévu par l'accord de Skhirat peine à se former plus d'un an après la signature de cet accord. 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV