Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) affirme que le régime israélien porte la responsabilité légale, politique et criminelle de l’enlèvement en 1982 de quatre diplomates iraniens au Liban,dans la mesure où le régime était une force occupante dans ce pays au moment de l’enlèvement.
A l’occasion du 43ème anniversaire de l’enlèvement des diplomates iraniens, le le CGRI a condamné dans un communiqué cet acte, et mis l’accent sur l'importance de la clarification de leur sort.
Le 4 juillet 1982, Ahmad Motovasselian, attaché militaire à l'ambassade de Téhéran à Beyrouth, Mohsen Mousavi, chargé d'affaires iranien au Liban, Taqi Rastegar Moqaddam, employé de l'ambassade, et Kazem Akhavan, photographe de l'Agence de presse de la République islamique (IRNA), ont été enlevés par des groupes armés affiliés à Israël.
Malgré les efforts diplomatiques, politiques et juridiques intensifs déployés par l'appareil diplomatique de la République islamique d'Iran au cours des quatre dernières décennies, et malgré le fait que le Secrétaire général des Nations Unies de l'époque a exprimé en 2008 sa volonté de coopérer à cet égard, les institutions internationales et les soi-disant défenseurs des droits de l'homme n'ont malheureusement pris aucune mesure efficace à ce jour pour poursuivre ce crime.
C'est pourquoi, le Corps des gardiens de la Révolution islamique rappelle une fois de plus la responsabilité des Nations Unies, de son Conseil des droits de l'homme et de la Croix-Rouge internationale dans cette affaire et appelle à un suivi efficace, actif et non sélectif de leur part.
En saluant les efforts déployés par le gouvernement libanais frère, dans le cadre des positions officielles de notre pays,le communiqué du CGRI souligne que le devoir humanitaire, politique et juridique du gouvernement hôte exige que le processus de suivi de cette question se poursuive avec plus de sérieux et que la proposition de former une commission conjointe d'enquête soit réexaminée en coopération avec les institutions internationales.
" Il ne fait aucun doute que Hajj Ahmad Motovasselian n'était pas seulement un commandant militaire, mais un symbole de la dignité de la nation iranienne, un fer de lance de la résistance islamique et un icône du djihad dans la voie de Dieu. Le peuple iranien, fort de sa foi, de sa conscience et de sa persévérance, poursuivra sa voie jusqu'à l'accomplissement final de la promesse divine. Le régime sioniste et ses partisans doivent savoir que non seulement ils ne seront pas à l'abri de leurs crimes passés, mais que toute agression ou trahison accélérera l'effondrement de ce régime factice ", peut-on lire dans le communiqué.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié plus tôt dans la journée d'« acte de terrorisme » l'enlèvement des diplomates iraniens, réitérant l'appel de la République islamique à la formation d'un groupe d'enquête pour déterminer le sort des personnes enlevées.
« Il existe de nombreuses preuves, comme cela a été déclaré à plusieurs reprises, et de nombreux indices prouvant que les diplomates iraniens ont été enlevés par un groupe armé à l'intérieur du Liban pendant l'occupation du sol libanais par le régime sioniste, remis aux forces d'occupation et transférés dans les territoires occupés », a déclaré le ministère dans un communiqué.