Suite à l’interception par l’Iran des drones israéliens d’une valeur estimée à plusieurs millions de dollars, des sources israéliennes citant des responsables du régime ont admis que l’armée israélienne avait perdu un nombre important de ses drones avancés à l’intérieur du territoire iranien, ce qui témoigne du coup sévère porté aux unités de drones israéliennes.
Le journal Yediot Aharonot citant un responsable du régime israélien a fait savoir que les drones d’invasion avaient « disparu » sur le territoire iranien. La République islamique d’Iran a démontré une performance efficace en abattant des drones israéliens pendant le « conflit » a écrit le journal.
Le conflit est en fait une guerre lancée le 13 juin dernier par le régime israélien. Des civils, des zones résidentielles, les infrastructures nucléaires et militaires iraniennes ont été attaqués lors de cette agression avec un soutien militaire et de renseignement sans précédent des États-Unis, son plus grand allié.
Les forces armées iraniennes ont réagi par des opérations défensives coordonnées, activé les systèmes de défense aérienne du pays interceptant de nombreux tirs et abattant les engins ennemis. Elles ont également tiré des centaines de missiles balistiques, dont des variantes à ogives multiples et hypersoniques, vers des cibles nucléaires, militaires et industrielles stratégiques dans les territoires palestiniens occupés.
Les opérations de représailles iraniennes, baptisées Vraie Promesse III contre l’entité sioniste, ont ciblé le cœur de la ville de Tel-Aviv, qui est le centre économique du régime, Haïfa, son port en eau profonde le plus important, et Be'er Sheva, l’épicentre du développement moderne et de la technologie de l’entité.
Selon la chaîne 13 du régime, les opérations militaires de l’Iran ont infligé des dommages importants aux bases militaires et aux installations stratégiques de l’entité.
Alors que de nombreux rapports pointent du doigt les efforts fébriles de Tel-Aviv pour empêcher la documentation des dégâts par les colons israéliens, les responsables eux, ont choisi de ne pas fournir de bilan officiel quant à l’étendue réelle des destructions.
Néanmoins, selon le ministère des Finances du régime, les frappes iraniennes auraient coûté à l’entité environ 3 milliards de dollars.
Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a quant à lui déclaré que le coût total de la guerre — incluant apparemment les dépenses militaires — pourrait s’élever à 12 milliards de dollars.
S’exprimant lors d’une interview télévisée samedi, le général de brigade Mohammad-Reza Naqdi, commandant adjoint de la coordination du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a souligné que seuls moins de 5 % de la puissance défensive la République islamique avaient été engagés contre le régime israélien tout au long de la guerre.
« Moins de 5 % des capacités défensives de notre pays ont été effectivement activées » lors des contre-attaques de la République islamique contre le régime, a-t-il déclaré.
« Et par “activé”, je ne veux pas dire “dépensé”. Cela signifie simplement que 5 % de nos unités de défense ont été engagées contre l’ennemi », a précisé le général.