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Gaza : au moins sept militaires israéliens tués par une bombe en bordure de route dans le sud

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un engin explosif a tué sept militaires israéliens à Khan Younès.

L’armée du régime israélien a reconnu que sept de ses soldats avaient été tués dans le sud de la bande de Gaza, mardi, lorsqu’un véhicule blindé à bord duquel ils se trouvaient a été touché par un engin explosif.

Le porte-parole en chef de l’armée israélienne, Effie Defrin, a annoncé mercredi que sept membres du personnel, dont un officier, avaient été tués par un engin explosif dans la ville de Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.

Il s’agit du bilan des pertes humaines le plus lourd pour l’armée israélienne en un seul incident à Gaza depuis l’effondrement de la trêve avec le mouvement de résistance Hamas en mars, à la suite de la reprise de l’agression par le régime de Tel-Aviv.

Il a qualifié ces pertes de « douloureuses et difficiles », affirmant qu’il s’agissait d’un incident « complexe » qui faisait toujours l'objet d'une enquête. Le bataillon auquel appartenaient ces militaires menait des opérations visant à localiser et à détruire des tunnels, ainsi qu’à tuer des combattants de la Résistance palestinienne, a prétendu le porte-parole.

En outre, dans un autre incident survenu mardi dans le sud de Gaza, un soldat du régime israélien a été grièvement blessé, selon un communiqué de l’armée israélienne.

Les Brigades Qassam, branche armée du Hamas, ont revendiqué sur Telegram une attaque menée mardi contre les forces d’occupation israéliennes à Khan Younès.

Israël recentre ses opérations sur Gaza après la fin de l’agression contre l’Iran

Après avoir été contraint de mettre fin à douze jours d’agression, avec l’imposition d’un arrêt de la guerre par l’Iran, le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a déclaré que les forces se recentreraient sur Gaza pour obtenir la libération des captifs et « l'élimination du Hamas », selon ses propres termes.

Parallèlement, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a déclaré que plus de 400 personnes ont été tuées par balles ou obus israéliens alors qu’elles tentaient d’atteindre les centres de distribution de la soi-disant Fondation humanitaire de Gaza (GHF) depuis fin mai.

La crise humanitaire s’aggrave à Gaza au fil de la campagne militaire israélienne brutale.

Le blocus brutal imposé par Israël sur l’entrée de nourriture et d’aide humanitaire à Gaza fait partie d’un plan plus large, c’est-à-dire le nettoyage ethnique de l’enclave assiégée que le régime sioniste cherche à vider de sa population palestinienne.

L’ONU et d’autres organisations humanitaires refusent de coopérer avec le système GHF, qu’ils jugent contraire aux principes humanitaires de neutralité, d’impartialité et d’indépendance.

Selon les chiffres du ministère palestinien de la Santé basé à Gaza, depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime israélien a lancé sa guerre génocidaire, au moins 56 000 Palestiniens ont été tués, majoritairement des femmes et des enfants.

La Cour pénale internationale (CPI) a émis en novembre 2024 des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), liée à sa guerre contre le territoire côtier assiégé.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV