Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a exprimé mardi matin sur les réseaux sociaux sa gratitude aux forces armées « puissantes » du pays, au nom de tous les Iraniens.
Il a déclaré que les opérations militaires visant à « punir » le régime sioniste pour son agression contre la République islamique se sont poursuivies « jusqu'à la dernière minute », se terminant à 4 heures du matin, heure locale.
« Avec tous les Iraniens, je remercie nos courageuses forces armées qui restent prêtes à défendre notre cher pays jusqu'à la dernière goutte de sang et qui ont répondu à toute attaque ennemie jusqu'à la dernière minute », peut-on lire dans le communiqué.
Immédiatement après son tweet et avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, les forces armées iraniennes ont lancé une dernière salve de missiles sur les territoires occupés, qui ont atteint leurs cibles avec succès.
Des vidéos partagées en ligne montraient les sirènes d'alerte aérienne retentissant à Tel-Aviv, Haïfa et d'autres villes, et des colons paniqués se précipitant vers des abris souterrains.
Les propos d'Araghchi interviennent peu après l'annonce sur les réseaux sociaux du président américain Donald Trump d'un cessez-le-feu entre la République islamique d'Iran et le régime israélien.
Trump a affirmé que l'Iran et le régime israélien avaient convenu d'un cessez-le-feu « complet et total », mettant fin à la guerre de 12 jours déclenchée par le régime israélien le 13 juin par une agression non provoquée et illégale.
Dans un précédent message, le chef de la diplomatie iranienne avait déclaré qu'à ce jour, il n'y avait « aucun accord » sur un cessez-le-feu ou une cessation des opérations militaires, ajoutant que si le régime israélien mettait fin à son agression « au plus tard à 4 heures du matin, heure de Téhéran », l'Iran mettrait également fin à sa riposte.
Ces événements surviennent quelques heures seulement après le lancement par les forces armées iraniennes d'un barrage de missiles visant la base aérienne d'Al-Udeid au Qatar, qui sert de quartier général avancé au Commandement central américain (CENTCOM).
Cette opération réussie, baptisée « Besharat-e-Fath », « Annonciation de la victoire », a été menée en représailles aux frappes aériennes américaines illégales de dimanche matin qui ont touché trois installations nucléaires pacifiques dans les régions du centre-nord et du centre de l'Iran.
Plus tôt mardi, le commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Mohammad Pakpour, a averti que toute nouvelle agression américaine entraînerait « des réponses encore plus dévastatrices et regrettables, qui serviront de leçon à l'histoire ».
Si les propos du ministre iranien des Affaires étrangères Araghchi évoquent la possibilité d'un cessez-le-feu, d'autres hauts responsables iraniens n'ont pas encore réagi publiquement à cet accord.
