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Gaza : 67 morts en 24 heures, le régime israélien poursuit sa campagne meurtrière

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des bâtiments sont en ruine à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, le 7 janvier 2025. ©Reuters

Plus de cinquante Palestiniens ont été tués dans les dernières 24 heures lors des frappes incessantes du régime israélien contre la bande de Gaza, déjà ravagée par des mois de guerre.
Selon le ministère palestinien de la Santé, 67 corps et 184 blessés ont été recensés dans les hôpitaux de Gaza sur la seule journée du jeudi 29 mai.

La Défense civile palestinienne a précisé que les bombardements aériens et les tirs d’artillerie israéliens, lancés dès les premières heures du jour, avaient fait au moins 44 morts. « Quarante-quatre personnes ont été tuées dans des raids israéliens », a déclaré Mohammad al-Mughayyir, haut responsable de la Défense civile.

L’un des bombardements les plus meurtriers a visé une habitation à l’est du camp d’al-Bureij, tuant 23 personnes. Plusieurs autres habitants ont été grièvement blessés ou sont portés disparus. Les images diffusées sur les réseaux sociaux témoignent de scènes d’horreur, où des civils fouillent désespérément les décombres à la recherche de survivants.

Dans le sud de la bande de Gaza, deux autres Palestiniens ont également perdu la vie près d’un centre d’aide humanitaire américain, dans la zone de Morag, selon des sources locales.

Un journaliste palestinien assassiné
Le Syndicat des journalistes de Gaza a confirmé la mort du journaliste palestinien Moataz Raja, tué par une frappe israélienne alors qu’il couvrait les événements sur la rue al-Nafaq, au cœur de la bande de Gaza.

Selon le communiqué du syndicat, il s’agit d’un assassinat ciblé, l’armée israélienne ayant délibérément visé le véhicule du journaliste alors qu’il exerçait ses fonctions professionnelles sur le terrain.

Moataz Raja rejoint ainsi la longue liste des professionnels des médias victimes du conflit : depuis le 7 octobre 2023, au moins 221 journalistes ont été tués à Gaza, selon les chiffres communiqués par le syndicat.

L’aide humanitaire elle-même ciblée
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a signalé que deux Palestiniens ont été tués dans une attaque contre un entrepôt alimentaire à Deir el-Balah.

Par ailleurs, selon le bureau des médias du gouvernement de Gaza, dix Palestiniens ont été tués et soixante-deux blessés dans une bousculade provoquée par les forces israéliennes aux abords d’un centre de distribution d’aide, dans le cadre du mécanisme conjoint américano-israélien, censé permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à la population de Gaza.

Des ONG et analystes internationaux dénoncent ce mécanisme comme une « parodie » du droit humanitaire, aggravant encore les souffrances de la population.

Israël a bloqué toute aide à l’entrée de Gaza le 2 mars, avant de reprendre sa campagne de génocide le 18 mars après l’échec des négociations visant à prolonger un cessez-le-feu de six semaines.

L’armée israélienne a tué 3 986 Palestiniens et en a blessé 11 451 autres depuis qu’elle a violé l’accord de cessez-le-feu le 18 mars. Au moins 54 249 Palestiniens ont été tués et 123 492 blessés depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV