L’Iran a annoncé l’allocation de 1,5 milliard de dollars sous forme de prêts en devises étrangères pour aider à étendre le déploiement de l’énergie solaire dans le pays.
Le Haut Conseil de coordination économique iranien, principal organe de politique économique du pays comprenant les chefs des trois pouvoirs du gouvernement, a autorisé l’octroi de prêts en devises étrangères au ministère de l’Énergie, ce samedi 24 mai.
Ces fonds visent à importer des équipements nécessaires à l’installation de nouvelles fermes solaires.
L’objectif déclaré, selon le Conseil, est de mettre en service environ 7 GW de nouvelles capacités solaires dans le pays.
Les prêts seront distribués par des banques publiques et privées, sous l’œil attentif de la Banque centrale iranienne, qui examinera la candidature des importateurs d’équipements de centrales solaires.
Cette décision est la dernière en date des efforts stratégiques déployés par le gouvernement iranien pour augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national, en réponse aux défis liés à la production électrique et aux pénuries de carburant dans les centrales thermiques.
Le gouvernement iranien a annoncé en janvier un programme de prêts d’un montant pouvant atteindre 5 milliards de dollars sur quatre ans financés par le fonds souverain, dédié à la construction de centrales électriques renouvelables.
Samedi, le ministre de l'Énergie, Abbas Aliabadi, a annoncé que la capacité du secteur solaire iranien avait presque doublé au cours des sept derniers mois, sans fournir pour autant plus de détails.
Or, les dernières statistiques de la compagnie d'électricité d'État iranienne montrent que les énergies renouvelables ne représentent actuellement que 1,8 % de la capacité totale de production d'électricité du pays, soit 94,5 GW.
