Par la voix de son porte-parole Esmaïl Baghaï, le ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné l'escalade des attaques meurtrières israéliennes contre Gaza, affirmant que cette offensive visait à imposer des « exigences illégitimes » et à déplacer de force les Gazaouis.
Dans une déclaration faite samedi 17 mai, Baghaï a souligné que ces atrocités rencontreraient sans aucun doute la « résistance héroïque » du peuple palestinien.
Ces propos font suite au lancement par l'armée israélienne de la première phase d'une offensive majeure contre Gaza, baptisée « Chariots de Gédéon » pour s'emparer du territoire palestinien.
Soulignant des attaques israéliennes contre les camps de réfugiés et les centres médicaux qui ont entraîné des centaines de morts et des blessés, Baghaï a noté que ces attaques ne resteraient pas sans réponse et que le peuple palestinien fort de son courage inébranlable, continuerait de résister à cette agression.
Baghaï a également accusé le régime sioniste d’intensifier ses attaques tout en sabotant les efforts de médiation pour un cessez-le-feu.
De plus, il a dénoncé le soutien militaire et politique considérable des États-Unis et du Royaume-Uni et leur complicité dans les crimes de guerre d’Israël.
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La violation continue des droits de l’homme et du droit international à Gaza et en Cisjordanie occupée ont été décrites par le responsable iranien comme un « désastre » pour les Nations Unies et le système juridique international.
Or, il a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures urgentes et sérieuses pour mettre fin au génocide et aux crimes de guerre perpétrés par Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza.
La situation à Gaza est devenue de plus en plus désastreuse, selon le bureau des médias du territoire. En seulement 48 heures, au moins 200 Palestiniens ont été tués, et plus de 300 000 ont été contraints de fuir leurs foyers.
Les bombardements israéliens ont systématiquement ciblé les infrastructures civiles, transformant la région en un véritable « champ de bataille » ouvert, avertit ce bureau.
De surcroît, les équipes médicales et secouristes ont été empêchées d’intervenir, ce qui aggrave encore davantage la crise humanitaire.
Le bureau des médias de Gaza a condamné les atrocités du régime israélien et le nettoyage ethnique qu'il exerce dans cette zone assiégée et dénoncé le silence de marbre de la communauté internationale qu'il a accusée de complicité dans ces crimes.
Il a également condamné le retard délibéré dans l’acheminement de l’aide humanitaire.
Depuis 77 jours consécutifs, Tel-Aviv a renforcé son blocus sur Gaza jusqu'à des proportions étouffantes, empêchant l'entrée de nourriture, de fournitures médicales et de biens essentiels, entraînant une famine généralisée et une augmentation des taux de mortalité, a noté le bureau.
Le blocus renforcé a entraîné la mort d’au moins 57 Palestiniens, principalement des enfants, à cause de la faim et de la malnutrition.
