Le ministre iranien des Affaires étrangères et le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont discuté de la coopération bilatérale concernant le programme nucléaire pacifique iranien.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, se sont entretenus par téléphone vendredi.
Ils ont évoqué l’évolution des négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis, alors que des informations font état d’une nouvelle série de pourparlers indirects entre Téhéran et Washington, prévue dimanche à Mascate, la capitale omanaise.
La réunion était initialement prévue le 3 mai, mais elle a été reportée pour des « raisons logistiques et techniques ».
Les deux parties ont déjà tenu trois séries de pourparlers indirects, sous la médiation d’Oman, sur le programme nucléaire pacifique iranien et la levée des sanctions américaines.
Lors d’une rencontre avec Grossi à Téhéran le 16 avril, Araghchi a de nouveau exhorté l’AIEA à adopter une position claire et transparente face aux menaces proférées par diverses parties contre les installations nucléaires pacifiques du pays.
Le chef de la diplomatie iranienne a appelé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à rester impartiale et à ne pas céder aux pressions politiques extérieures.
Araghchi a ensuite écrit sur son compte X que « l’AIEA peut jouer un rôle crucial dans le règlement pacifique du dossier nucléaire iranien ».