Les avions de guerre israéliens ont bombardé une école de l’UNRWA pour les réfugiés palestiniens à Abou Hamisa, situé au cœur de la bande de Gaza, entraînant la mort d’au moins 20 personnes et faisant des dizaines de blessés.
Selon un rapport d’Al-Jazeera publié le mardi 6 mai, cette frappe aérienne a ciblé non seulement l’école Abou Hamisa, mais aussi les bâtiments environnants dans le camp d’Al-Bureij, où de nombreuses personnes cherchaient refuge.
L’école, qui accueillait des milliers de déplacés, abritait des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Les sources médicales sur place ont confirmé que le bilan s’élevait à 20 morts, tandis que de nombreux blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital.
Un nombre indéterminé de victimes reste coincé sous les décombres, ce qui complique encore davantage les efforts de secours.
Le porte-parole de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa a décrit la situation comme catastrophique, précisant que les équipes médicales doivent prioriser les soins en fonction de la gravité des blessures, en raison du manque d’installations et de médicaments disponibles dans les salles d’opération.
Dans un communiqué officiel, les groupes de résistance palestiniens ont qualifié cette attaque de « massacre sanglant », la décrivant comme une continuation de la politique de génocide et de nettoyage ethnique mise en œuvre par le régime sioniste.
Le communiqué met en lumière les actions du régime israélien, décrit comme fasciste et extrémiste, sous la direction de Benjamin Netanyahu.
Les groupes de résistance palestiniens affirment que ces atrocités sont menées avec l’approbation tacite des États-Unis et dans un contexte de silence complice de la communauté internationale.
Ils ont lancé un appel urgent à tous les épris de la liberté du monde, les exhortant à agir de manière immédiate et efficace pour mettre un terme à ce qu’ils qualifient de « massacre » à Gaza.
Ce nouvel acte de violence intervient alors que les efforts internationaux pour instaurer un cessez-le-feu et faciliter l’accès humanitaire demeurent infructueux.
Les rapports en provenance de Gaza font état de pénuries alarmantes en matière de nourriture, de médicaments et de services de santé. Les organisations humanitaires internationales signalent des difficultés croissantes à distribuer l’aide nécessaire, ce qui aggrave la souffrance des populations civiles déjà en détresse.