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Le plus grand massacre de journalistes de l’histoire récente a été commis à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le 2 novembre 2023, le journaliste Mohamed Abu Hatab et plusieurs membres de sa famille sont mort à Khan Younès, dans la bande de Gaza, après un bombardement de l'armée israélienne. ©AFP

Comme l’indique la définition de l’Organisation des Nations Unies, la Journée mondiale de la liberté de la presse est une date commémorative annuelle, fixée au 3 mai pour sensibiliser à l’importance de la liberté de la presse et rappeler aux gouvernements leur obligation de respecter et faire respecter le droit de liberté d’expression. Pour autant, cette année, cette journée ne sera pas célébrée en Palestine ni au Liban, pays marqués par le martyre de nombreux journalistes dans la bande de Gaza. Ces crimes marquent l’histoire moderne par leur ampleur, leur brutalité et leur répercussion sur la liberté de la presse.

Selon le rapport du bureau de l’information du gouvernement de Gaza, depuis le 7 octobre 2023, 211 journalistes sont tombés en martyrs dans les raids aériens d’Israël à Gaza et plus de 48 bureaux de presse dont, la chaîne d’information Al-Alam ont été détruits.

Pendant ce temps, 85 journalistes en Cisjordanie et à Qods occupée ont été arrêtés et des dizaines d’autres ont été blessés par balle et par inhalation de gaz lacrymogène. Selon les rapports, les colons ont fait usage de la violence et ont détruit le matériel que les professionnels de la presse avaient sur eux.

En outre, le syndicat des journalistes libanais a rapporté le martyre de douze membres de la profession depuis le déclenchement du conflit, dont six ont perdu la vie lors de la réalisation d’un reportage, et ce, alors qu’ils portaient le gilet distinctif de la profession.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV