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Gaza asphyxiée : le blocus israélien devant la justice internationale

Limitant l'importation de matériaux de construction dans la bande de Gaza, le blocus israélien rend impossible la reconstruction de la zone et y renforce le chômage. ©Reuters

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a salué l’ouverture d’une procédure devant la Cour internationale de Justice (CIJ) concernant l’obligation d’Israël, en tant que régime occupant, d’assurer et de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire à tous les Palestiniens, en particulier ceux de la bande de Gaza.

Lundi, le Hamas a publié un communiqué à l’occasion de l’ouverture d’une semaine d’audiences par la Cour internationale de Justice (CIJ) sur la violation du droit international par Israël, qui a refusé l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et interdit l’UNRWA, l’agence humanitaire palestinienne de l’ONU.

Le tribunal, basé à La Haye, doit rendre ultérieurement un avis consultatif sur les obligations d’Israël. Bien que cette décision ne soit pas contraignante, elle a une portée juridique et pourrait influencer les politiques des gouvernements à l’égard de l’entité usurpatrice.

La passivité des grandes puissances face au blocus de Gaza peut-elle être qualifiée de complicité tacite dans un crime de guerre ? Pourquoi la communauté internationale tarde-t-elle à traduire en actes les condamnations verbales récurrentes ? Le droit international est-il devenu une arme sans munitions face à  l’impunité israélienne ?

Le débat de ce mercredi 30 avril, se penche sur ce blocus israélien devant la justice internationale avec l’intervention du Me André Chamy, juriste et sociologue français, et Ali Khodabandeh, journaliste iranien. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV