Behzad Akbari, vice-ministre des Communications et des Technologies de l’information, a annoncé dimanche via le réseau X, anciennement Twitter, que l’Iran avait déjoué une cyberattaque sophistiquée et de grande ampleur visant ses infrastructures nationales essentielles.
« L’une des cyberattaques parmi les plus larges et complexes contre les infrastructures du pays a été identifiée. Une détection rapide a empêché tout dommage aux systèmes ciblés et des mesures préventives ont été prises », a annoncé Behzad Akbari le lundi 28 avril, sans donner plus de détails sur la nature et l’origine de l’attaque.
« Par la grâce de Dieu et grâce aux efforts des équipes de la société en charge des infrastructures de télécommunications (TIC), une cyberattaque majeure et sophistiquée ciblant les infrastructures du pays a été repoussée et des mesures préventives ont été prises avec succès hier », a-t-il écrit.
La République islamique d’Iran a souvent été la cible de cyberattaques, notamment de la part des États-Unis et du régime israélien. Cependant un programme solide de cyberdéfense national a été mis en place au cours de la dernière décennie pour protéger les infrastructures les plus sensibles, notamment le système bancaire, les réseaux de communication et le secteur énergétique.
La cyberattaque la plus notable lancée contre l’Iran date de 2010. Nommé Stuxnet, du nom du virus informatique, elle a été orchestrée conjointement par l’administration de Barack Obama et le régime sioniste et visait à saborder le programme nucléaire iranien.
Ces dernières années, l’Iran ne cesse de déjouer des cyberattaques visant différents secteurs. En janvier 2023, la Banque centrale iranienne et des applications de messagerie populaires comme Rubika et Bale ont été pris pour cible.
Des cyberattaques de grandes ampleurs qui ont toutes été déjouées grâce aux systèmes de cyberdéfense du pays.