Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a discuté avec le ministre iranien des Affaires étrangères de l'état actuel de la coopération entre l'Iran et l'Agence nucléaire des Nations Unies.
Lors d'un entretien téléphonique avec Abbas Araghchi, ce dimanche 27 avril, Rafael Grossi, directeur général de l'AIEA, a de nouveau salué les pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis.
M. Grossi a déclaré que l'agence était prête à apporter toute assistance nécessaire au processus de négociations.
Le haut diplomate iranien a, pour sa part, souligné le rôle joué par l'AIEA dans la question nucléaire iranienne, dans le cadre de ses missions et de ses pouvoirs légaux.
« En tant que membre responsable du Traité de non-prolifération nucléaire, l'Iran poursuivra sa coopération avec l'AIEA, conformément à ses obligations juridiques et internationales » a-t-il déclaré, avant d’exprimer l'espoir que toutes les questions en suspens relatives aux garanties seraient résolues dans les meilleurs délais grâce à l'approche technique et professionnelle de l'AIEA.
Le chef de la diplomatie iranienne a également informé M. Grossi des derniers développements concernant les pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis.
Pour rappel, Téhéran et Washington ont déjà tenu trois cycles de pourparlers indirects sous médiation omanaise.
Des discutions techniques entre l'Iran et les États-Unis, impliquant des experts des deux pays, ont débuté ce samedi 26 avril, à Mascate, la capitale omanaise. Leur objectif principal est d'établir un cadre pour les discussions en vue de parvenir à un accord sur le programme nucléaire civil de Téhéran.
Michael Anton, responsable de la planification politique au département d'État américain, dirige la délégation d'experts de Washington, tandis que la délégation iranienne est présidée par les vice-ministres iraniens des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi et Majid Takht-e-Ravanchi.
Selon certaines informations, les pourparlers techniques précéderont les discussions de haut niveau, établissant ainsi les bases des discussions ultérieures.
Le précédent cycle de pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis s'est tenu à l'ambassade d'Oman à Rome le 19 avril.
L'Iran a souligné que le succès des négociations dépend de la bonne volonté, du sérieux et du réalisme de l'autre partie.
Selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, la délégation iranienne ajustera chaque étape des pourparlers en fonction de l'expérience passée et du comportement des États-Unis.
