L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a condamné le blocus total imposé par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, le qualifiant de famine artificielle et politiquement motivée.
Le directeur général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a déclaré sur les réseaux sociaux qu’Israël ignorait tous les appels à autoriser l’entrée de fournitures, près de deux mois après le début du nouveau blocus.
L’Organisme a également indiqué qu’environ 500 000 Palestiniens avaient été déplacés par l’offensive israélienne sur Gaza au cours du seul mois dernier, indiquant que les civils étaient entassés dans des abris surpeuplés où les prestataires de services peinent à fonctionner.
Selon l’UNRWA, cela a entraîné des conditions de vie désastreuses pour les civils.
Alors que Gaza entre dans son cinquantième jour de blocus total, les appels internationaux se multiplient pour exiger la levée des restrictions imposées par Israël. Sur le terrain, la situation humanitaire se dégrade à grande vitesse, entre faim, maladies et déplacements massifs.
Réaction et analyse de Bernard Cornut, analyste politique français, spécialiste du Moyen-Orient.