Des avions de guerre israéliens ont mené de nouvelles attaques aériennes dans la bande de Gaza, tuant au moins 28 personnes, principalement des femmes et des enfants.
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que jeudi l’armée sioniste a mené des raids aériens meurtriers jeudi sur les villes de Jabaliya et Khan Younès, ainsi que des zones centrales du territoire assiégé.
Selon le ministère, au moins neuf personnes ont été tuées lors d’un raid aérien contre un poste de police situé à Jabaliya. L’armée israélienne a reconnu avoir commis cette attaque, sous prétexte de cibler un centre de commandement et de contrôle appartenant à des groupes de résistance.
« D’autres frappes israéliennes ont touché Khan Younès, tuant au moins sept Gazaouis, dont une mère et ses deux enfants, en plus de deux autres enfants », ajoute le ministère.
Au centre de la bande de Gaza, au moins six personnes, dont deux femmes et deux enfants, ont perdu la vie lors de raids aériens israéliens, tandis que quatre autres enfants ainsi que leurs parents ont été tués lors d’attaques sur la ville de Gaza.
Entre-temps, le ministère a indiqué que 50 Palestiniens ont été tués et 152 autres blessés rien qu’en ces dernières 24 heures dans l’enclave.
Le régime sioniste a lancé une guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené son opération historique contre le régime en représailles à l’intensification de ses atrocités contre les Palestiniens.
Pourtant, après un an et demi de guerre qui a causé la mort d’au moins 51 355 Palestiniens, sans oublier les 117 248 autres blessés, le régime de Tel-Aviv n’a pu atteindre ses objectifs déclarés à Gaza.
L’entité usurpatrice s’est vue obligée d’accepter les conditions de négociation élaborées depuis longtemps par le Hamas dans le cadre d’un cessez-le-feu qui est entré en vigueur le 19 janvier.
Cependant, le régime israélien a unilatéralement violé la trêve le 2 mars, entravant l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza. Le régime a également repris sa campagne de lourds bombardements et redéployé ses troupes sur le territoire.
Ce mercredi, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a averti que plus de 90 % des maisons à Gaza avaient été détruites ou endommagées en conséquence de l’offensive israélienne.
« N’ayant aucun endroit sûr où aller, les familles n’ont qu’à s’abriter dans des ruines dangereuses », a déploré l’organisation, signalant que « l’OIM a préparé des abris ; les points d’entrée doivent s’ouvrir immédiatement ».
Lire aussi : Israël prive les Palestiniens de Gaza des « biens de première nécessité», avertit l'ONU