Le cheikh Abdul Majid Ammar, chef du bureau des relations islamiques du Hezbollah a fermement condamné l’assassinat d’un haut responsable de la Résistance, le qualifiant d’« acte lâche » de l’ennemi israélien.
Il a réagi ainsi à l’assassinat du cheikh Hussein Atoui qui a été tué ce mardi 22 avril lors d’une frappe de drone israélienne près de la ville côtière de Damour, située à environ 20 kilomètres au sud de Beyrouth.
Le cheikh Hussein Atoui était le chef des Forces Al-Fajr, l’aile armée de la Jamaa Islamiya (Groupe islamique), allié du Hamas.
Le chef du bureau des relations islamiques du Hezbollah a appelé le gouvernement libanais à prendre des mesures significatives pour mettre un terme aux atrocités israéliennes
« Il est impératif que le gouvernement dépasse le rôle de simple observateur, qu’il évite de se limiter à des déclarations de condamnation sans effet réel et qu’il prenne des mesures sérieuses, urgentes et efficaces à tous les niveaux et par tous les moyens disponibles », a indiqué le haut responsable du Hezbollah libanais.
Le régime israélien a intensifié ses assassinats au Liban ces derniers mois, enfreignant ainsi l’accord de cessez-le-feu établi en novembre de l’année dernière.
Une autre attaque israélienne a tué ce mardi au moins une personne dans la ville de Haniyeh, dans le district de Tyr (sud).
Le cheikh Abdul Majid Ammar a condamné cette attaque, la qualifiant d’« exemple clair de l’agression continue de l’ennemi israélien ».
Il a souligné que ces actes constituent une violation flagrante de la souveraineté libanaise et visent à saper la résistance sous toutes ses formes. Selon lui, ces événements ne font que renforcer l’idée de l’unité sur le chemin de la résistance face à un ennemi commun.
Le cheikh Abdul Majid Ammar a ajouté que la poursuite des crimes du régime israélien, encouragés par les États-Unis, est le résultat de l’échec des pays garants de l’accord de cessez-le-feu et de l’inaction de la communauté internationale qui n’assume pas convenablement ses responsabilités.
Il a souligné que la situation actuelle a encouragé l’ennemi israélien à poursuivre son comportement agressif sans que rien ne puisse l’en empêcher.
Selon les termes de l’accord de cessez-le-feu entre le Liban et Israël, ce dernier était censé retirer ses forces militaires du Liban en janvier 2025. Cependant, ce retrait n’a pas eu lieu, et à la fin du mois de janvier, le Liban a décidé de prolonger le cessez-le-feu avec Israël jusqu’en février.
Cependant, la situation sur le terrain reste préoccupante, car Israël continue d’occuper cinq régions stratégiques du sud du Liban, toutes situées près de la frontière du Liban avec la Palestine occupée.
Le gouvernement libanais a fermement condamné le maintien de la présence des troupes israéliennes, la qualifiant de « violation flagrante » de l’accord de cessez-le-feu et du calendrier de retrait convenu.
De hauts responsables à Beyrouth ont exprimé leur engagement à prendre « toutes les mesures nécessaires » pour chasser les troupes d’occupation israéliennes de l’ensemble du territoire libanais.