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Près de 600 enfants tués lors d'une nouvelle attaque israélienne contre Gaza, selon une agence de l'ONU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Karam Harara tient le corps de sa fille de 2 ans, Sabreen, qui faisait partie des 20 personnes, tuées lors d'une frappe aérienne israélienne dans le centre de Gaza, le dimanche 19 mai 2024. ©AP

Depuis que le régime a repris sa guerre génocidaire en mars, l'UNRWA affirme qu'Israël a massacré près de 600 enfants à travers Gaza.

L'UNRWA a déclaré lundi que plus de 1 600 autres enfants avaient également été blessés depuis que Israël a repris ses attaques le 18 mars, citant des chiffres publiés par l'agence des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

L'agence onusienne a exprimé de vives préoccupations concernant la détérioration de la situation humanitaire à Gaza, qu'elle décrit comme étant la plus grave depuis le début de la violente offensive militaire israélienne en octobre 2023.

L'UNICEF a déclaré que les enfants palestiniens ont subi une vague de frappes aériennes très meurtrières au cours des derniers jours, une situation qui a provoqué un sentiment d'urgence et d'impuissance parmi les acteurs humanitaires.

« Les images d'enfants en train de brûler alors qu'ils s'abritent dans des tentes de fortune devraient tous nous bouleverser », a déclaré Catherine Russell, directrice générale de l'UNICEF. Elle l'a écrit dans une récente publication sur les réseaux sociaux.

Ravina Shamdasani, qui occupe le poste de porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, a récemment fait une déclaration. Selon elle, 36 des 224 frappes israéliennes documentées à Gaza entre le 18 mars et le 9 avril ont entraîné la mort de femmes et d'enfants.

Philippe Lazzarini, le directeur général de l'UNRWA, a également décrit la situation à Gaza comme une zone de tuerie « post-apocalyptique », appelant la communauté internationale à agir face à la guerre d'Israël contre le territoire sous blocus.

En Cisjordanie, au moins trois Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes en 24 heures, lors d'une nouvelle vague d'opérations intensifiées du régime.

Le 21 janvier, l'armée israélienne a lancé son assaut sur la Cisjordanie occupée, déclarant que son objectif était de cibler les combattants de la Résistance palestinienne liés au bataillon de Jénine.

Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, au moins 952 Palestiniens ont été tués par les troupes et les colons israéliens, et plus de 7 000 autres ont été blessés en Cisjordanie.

Depuis le renouvellement des attaques et frappes intensives par Israël le 18 mars, au moins 1 864 Gazaouis ont été tués et près de 4 900 autres blessés.

Au total, plus de 51 200 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d'enfants, ont trouvé la mort à Gaza.

En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également actuellement face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de justice pour ses actions dans la région assiégée.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV