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Des personnalités de l'opposition tunisienne condamnées à des peines de prison allant de 13 à 16 ans

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des proches de détenus accusés d'implication dans une affaire de complot contre la sûreté de l'État, se réunissent devant le tribunal de Tunis le 4 mars 2025. ©AFP

En Tunisie, le tribunal a prononcé des peines de prison allant de 13 à 66 ans dans le cadre du méga-procès visant une quarantaine de personnes, dont des membres de l'opposition, accusées de « complot contre la sûreté de l'État » et d'« adhésion à un groupe terroriste », a rapporté samedi l'agence de presse officielle tunisienne, TAP, citant un responsable judiciaire.

L'agence de presse officielle n'a pas fourni plus de détails sur les peines prononcées.

Issam Chebbi et Jawhar Ben Mbarek, de la coalition d'opposition Front du salut national, ainsi que l'avocat Ridha Belhaj et la militante Chaima Issa, ont été condamnés à 18 ans de prison, a indiqué à l'AFP l'avocat de la défense Abdessatar Messaoudi.

L'activiste Khayam Turki a été condamné à une peine de 48 ans de prison tandis que l'homme d'affaires Kamel Eltaief a reçu la peine la plus lourde de 66 ans de prison, a ajouté l'avocat.

Quarante personnes, dont des personnalités politiques, des hommes d'affaires et des journalistes, étaient poursuivies dans cette affaire pour « complot contre la sûreté de l'État » et « appartenance à un groupe terroriste ». Plus de vingt d'entre elles ont fui à l'étranger depuis leur inculpation.

Certains des accusés de l’opposition – dont Chebbi, Ben Mbarek, Belhaj, Turki, Ghazi Chaouachi et Abdelhamid Jlassi – sont en détention depuis leur arrestation en 2023.

Les autorités affirment que les accusés, parmi lesquels figurent d'anciens responsables et l'ancien chef des renseignements, Kamel Guizani, ont tenté de déstabiliser le pays et de renverser le président Kaïs Saïed.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV