Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que la coopération entre l'Iran et la Russie avait atteint son « apogée », après sa visite à Moscou.
Dans un message publié sur X, ce vendredi 18 avril, Araghchi a écrit : « Nous sommes au sommet de la collaboration avec la Russie dans l'histoire de nos 500 ans de relations. »
Araghchi a également qualifié Téhéran et Moscou de « partenaires stratégiques » engagés dans la poursuite d'intérêts mutuels. « En cette période critique, l'Iran et la Russie sont des partenaires stratégiques et le resteront, poursuivant des intérêts communs et pour le bien des deux nations et du monde », a-t-il ajouté.
Il a qualifié de « fructueuse » sa rencontre de jeudi avec le président russe Vladimir Poutine, à qui il a remis un message écrit du Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
Plus tôt vendredi, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue russe, Sergueï Lavrov à Moscou, Araghchi a qualifié ses discussions avec Poutine d'« utiles », soulignant que les relations entre Téhéran et Moscou étaient en pleine croissance.
Il a également confirmé que le président Poutine avait été officiellement invité à se rendre à Téhéran, ajoutant que la visite devrait avoir lieu plus tard cette année.
Le diplomate a ensuite fait allusion aux projets irano-russes visant à renforcer la coopération économique, malgré les sanctions auxquelles les deux pays sont confrontés.
« Bien sûr, cela ne signifie pas que les deux pays reconnaissent la légitimité des sanctions, mais plutôt qu'ils ont conçu leur coopération économique de telle manière qu'ils peuvent obtenir des résultats souhaitables même sous sanctions », a-t-il expliqué.
Lavrov a pour sa part souligné que Poutine était « très satisfait » de la rencontre. « La réunion d'hier a souligné la dynamique sans précédent de notre dialogue politique », a-t-il ajouté.
Pour rappel, M. Araghchi est arrivé jeudi à Moscou à l'invitation de son homologue russe.
Il est rentré à Téhéran vendredi soir, à la veille d'un deuxième cycle de pourparlers indirects entre Téhéran et Washington, prévu samedi à Rome.
