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L’Iran condamne fermement les frappes aériennes américaines « brutales » sur un port pétrolier au Yémen

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des réservoirs de pétrole brûlent dans un port de Hudaydah après une frappe aérienne israélienne, au Yémen, le samedi 20 juillet 2024. ©AP

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fermement condamné les frappes aériennes américaines « brutales » sur le Yémen, qui ont visé un port pétrolier et tué des dizaines de personnes.

M. Baghaï a qualifié vendredi l’attaque américaine d’« exemple clair » de violation flagrante de la Charte des Nations unies et du droit international.

« Les agressions américaines contre le Yémen, menées dans le cadre du soutien total à l’occupation et au génocide perpétré par le régime sioniste dans les territoires occupés palestiniens, ont fait des États-Unis un complice et un partenaire des crimes d’Israël en Palestine et dans la région », a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne.

Le diplomate a averti que la poursuite des frappes américaines au Yémen, la destruction des infrastructures vitales et les massacres dans ce pays « encouragent, non seulement, le régime sioniste à poursuivre ses crimes à Gaza et en Cisjordanie, mais contribuent également à l’aggravation de l’insécurité dans la région ».

Il a également averti que l’agression américaine « constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales ».

Par ailleurs, Baghaï a exprimé la solidarité de l’Iran avec la nation yéménite, appelant la communauté internationale à rompre le silence face aux violations du droit international et des droits de l’homme commises par Washington, sans manquer de rappeler la responsabilité des pays musulmans et de l’Organisation de la coopération islamique à cet égard.

Cette déclaration est intervenue alors que les États-Unis ont mené jeudi des frappes aériennes sur le port pétrolier de Ras Issa dans l’ouest du Yémen, tuant au moins 58 personnes et en blessant 126 autres.

Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières depuis le début des agressions américaines contre le pays.

Depuis octobre 2023, les forces yéménites ont mené de nombreuses opérations en soutien aux Gazaouis touchés par la guerre, frappant des cibles en Palestine occupée, ainsi que des navires israéliens ou des navires se dirigeant vers les ports des territoires occupés.

En signe d’appui à Israël, les États-Unis ont annoncé la création d’une force opérationnelle maritime en mer Rouge en décembre 2023 pour protéger le passage des navires à destination des territoires occupés par Israël.

Les forces yéménites y ont réagi en intensifiant leurs frappes contre des cibles israéliennes et américaines stratégiques et sensibles.

Les forces yéménites ont cependant suspendu leurs frappes de représailles en soutien au cessez-le-feu entré en vigueur à Gaza le 19 janvier, avant sa rupture par Israël en mars.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV