Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a exhorté les Nations unies à mobiliser l’ensemble de leurs ressources afin de mettre un terme au génocide des Palestiniens dans la bande de Gaza et de freiner la violence en Cisjordanie.
Lors d’une rencontre avec Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe des Nations unies pour les affaires politiques et la consolidation de la paix, qui s’est déroulée en marge du 4e Forum diplomatique d’Antalya en Turquie, Saïd Khatibzadeh a souligné l’urgence d’une intervention de l’ONU pour répondre aux crises humanitaires pressantes dans les territoires palestiniens.
Khatibzadeh a appelé l'ONU, ainsi que son secrétaire général, Antonio Guterres, à déployer tous les moyens nécessaires et à exercer des pressions pour mettre fin à la crise humanitaire à Gaza, où les Palestiniens sont victimes d’un génocide commis par Israël, et pour mettre un terme à l’escalade de la violence en Cisjordanie.
De son côté, Mme DiCarlo a évoqué les initiatives prises par l’ONU pour mettre fin à l’agression israélienne contre Gaza, affirmant que les Nations unies intensifieraient leurs efforts dans ce domaine.
L’armée israélienne a repris ses opérations militaires dans la bande de Gaza le 18 mars, provoquant la mort des centaines de personnes et blessant des milliers d’autres, et a mis un terme ainsi au fragile cessez-le-feu de deux mois avec le mouvement de résistance palestinien, Hamas.
Selon les données fournies par le ministère de la Santé de Gaza, au moins 50 944 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, ont perdu la vie, tandis que 116 156 autres ont été blessés lors de l’offensive militaire brutale d’Israël, qui a débuté le 7 octobre 2023.
Par ailleurs, Saïd Khatibzadeh a fermement condamné les menaces américaines d’intervention militaire contre l’Iran si Téhéran ne parvenait pas à un accord avec Washington concernant son programme nucléaire civil. Il a souligné que de telles menaces sont en totale contradiction avec la Charte des Nations unies, appelant le secrétaire général de l’ONU à dénoncer ces déclarations illégales.
Les deux parties ont également abordé les pourparlers indirects entre l’Iran et les États-Unis qui se sont déroulés à Oman, ainsi que les derniers événements de la région et dans le monde, notamment la poursuite des crimes israéliens dans les territoires palestiniens occupés.