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L'Europe se place du mauvais côté de l'histoire en soutenant Israël, selon l'Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. (Photo d’Archives)

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Esmaïl Baghaï affirme que l'Europe se place du mauvais côté de l'histoire en soutenant Israël, soulignant qu'elle fait preuve de mépris pour « l'État de droit » en ignorant le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre Benjamin Netanyahu, le Premier ministre criminel du régime sioniste.

Esmaïl Baghaï a fait ces remarques dans un message publié sur son compte X, ce dimanche 6 avril, à la suite de la visite officielle de Netanyahu en Hongrie malgré un mandat d'arrêt actif de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par son régime dans la bande de Gaza assiégée.

« Le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale contre les responsables du régime israélien reflète l'indignation mondiale généralisée face au génocide, aux crimes de guerre et aux crimes contre l'humanité à Gaza, ainsi qu'une demande massive de faire respecter le droit international et de mettre fin à l'impunité pour les crimes atroces contre les Palestiniens », a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne. « Pourtant, en soutenant le régime israélien, l’Europe compromet sa crédibilité morale et se place du mauvais côté d’un moment historique déterminant », a-t-il ajouté.  

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a poursuivi en déclarant que l’Europe « déshonore l’État de droit, trahit la justice et renforce l’impunité avec toutes ses conséquences mortelles pour les victimes innocentes et l’humanité tout entière ».

« Il s’agit véritablement d’une normalisation de l’anarchie et d’une banalisation de l’atrocité », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a atterri mercredi soir à Budapest pour un voyage de quatre jours à l'invitation du Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Le dirigeant hongrois d'extrême droite a invité son homologue israélien malgré le fait que Netanyahu soit formellement accusé d'avoir utilisé la famine comme méthode de guerre et d'avoir commis des crimes contre l'humanité, y compris l'extermination, pendant la guerre génocidaire à Gaza.

La Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, le 21 novembre 2024.

En tant qu’État membre de la CPI, la Hongrie aurait dû arrêter Netanyahu à son arrivée dans ce pays d’Europe centrale et le remettre à la Cour.

Cependant, en pleine visite de Netanyahu dans le pays, Orban a annoncé son retrait de la CPI, en violation flagrante du droit international.

La Cour de La Haye a condamné la Hongrie pour avoir refusé de se conformer à son mandat d'arrêt contre Netanyahu.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV