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Israël doit être contraint de respecter l'accord de cessez-le-feu (Hamas)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Taher al-Nunu, haut responsable du Hamas. (Archives)

Alors que les frappes israéliennes ont repris sur la bande de Gaza, le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré ne pas rejeter la possibilité de négociations en vue d’un cessez-le-feu, tout en soulignant que la conclusion d’un nouvel accord ne s’imposait pas et que Tel-Aviv devait être contraint de se conformer aux termes de l’accord existant.

Dans une déclaration à l’AFP depuis Le Caire, Taher al-Nunu, un responsable du Hamas, a affirmé que le mouvement n’avait pas rejeté la possibilité de poursuivre des pourparlers, tout en soulignant que la conclusion de nouveaux accords ne s’avérait pas indispensable.

« Il n’y a pas lieu de conclure de nouveaux accords, puisque nous bénéficions déjà d’un accord signé par toutes les parties », a-t-il ajouté.

L’accord de cessez-le-feu négocié par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte est entré en vigueur en janvier entre le Hamas et le régime israélien après plus de 15 mois de guerre génocidaire à Gaza.

Selon l’accord, la deuxième phase de la trêve aurait dû débuter début mars.

L’accord en question stipulait que les forces armées israéliennes devaient se retirer de la bande de Gaza, et qu’un cessez-le-feu plus durable devait entrer en vigueur lors d’une deuxième phase des négociations. Une nouvelle phase que le régime israélien a délibérément refusé d’entamer.

« Nous n’avons posé aucune condition, mais nous exigeons que le régime d’occupation soit contraint de cesser immédiatement son agression et sa guerre d’extermination, et d’entamer la deuxième phase des négociations », a indiqué Taher al-Nunu.

Le responsable du Hamas a appelé la communauté internationale à « prendre des mesures urgentes » pour mettre fin à la guerre, tout en accusant Israël de « violer l’accord de cessez-le-feu qu’il a signé ».

Le mardi 18 mars, le régime israélien a mené une série de frappes aériennes d’une intensité extrême, marquant l’une des escalades les plus meurtrières depuis le déclenchement de l’offensive génocidaire dans la bande de Gaza en octobre 2023.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, les frappes de mardi ont généré un bilan humain de plus de 400 morts, marquant ainsi l’une des journées les plus sanglantes à Gaza depuis le déclenchement de la guerre génocidaire israélienne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV