Une nouvelle série de frappes aériennes menées par Israël sur la bande de Gaza a entraîné la mort en martyr de Naji Abu Saif, également connu sous le nom d’Abu Hamza, qui était le porte-parole des Brigades Qods, branche armée du Jihad islamique palestinien.
Ces attaques ont également coûté la vie à son épouse ainsi qu’à plusieurs membres de sa famille, tous touchés dans le camp de réfugiés de Nuseirat, situé au centre de Gaza.
Le mouvement a fermement dénoncé cet acte qu’il qualifie de « meurtre perfide et malveillant », en accusant l’« entité criminelle sioniste nazie » d’avoir orchestré cette opération avec le soutien, l’encouragement et le financement de l’administration américaine, tandis que le monde observait un « silence lâche » face à ce crime.
Dans un communiqué, le mouvement Jihad islamique a rendu hommage à Abu Hamza, le décrivant comme une voix emblématique de la Résistance.
« Le porte-parole martyr était reconnu pour son éloquence dans ses discours et son courage dans ses prises de position héroïques en faveur de la Résistance palestinienne et des droits de son peuple, demeurant inébranlable dans ses convictions », a indiqué le communiqué.
« Cette attaque ne fera qu’accroître notre détermination à poursuivre la défense de notre peuple et de ses droits, jusqu’à ce que les objectifs de cette agression soient totalement déjoués », a affirmé le mouvement Jihad islamique palestinien.
Le mardi 18 mars, Israël a mené des frappes d’une intensité sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le ministère de la Santé de Gaza ayant établi un bilan de plus de 400 morts.
Parmi les martyrs se trouvent des figures éminentes de Gaza, y compris des responsables et des commandants de la Résistance palestinienne.
Les Brigades Nasser Salaheddine ont annoncé la mort de Mohammad Mahmoud Al-Batran, le commandant de l’unité d’artillerie et membre du conseil militaire de la brigade centrale, lors de ces bombardements.
